Gagarine sort en salle ce vendredi et Pleasure, le vendredi suivant. Qu’ont en commun ces films? Ils sont tous deux inspirés d’un court-métrage de leur auteur. Tout comme ces dix films que nous avons sélectionnés dans la banque de Mediafilm.
De THX 1138 de George Lucas, en 1970, aux Misérables de Ladj Ly en 2019, en passant par Le dernier combat de Luc Besson en 1982, plusieurs cinéastes ont d’abord réalisé un court-métrage avant de le transformer en long métrage.
Pour amasser les fonds nécessaires afin de réaliser Whiplash, le film qui l’a révélé en 2014, Damien Chazelle avait tourné, l’année précédente, 15 pages de son scénario sous forme de court-métrage, acclamé au Festival de Sundance.
En nomination pour l’Oscar du meilleur film d’animation en 2013, Frankenweenie est une version longue du court-métrage du même nom, que Tim Burton tourna 18 ans auparavant.
Avant de connaître la gloire avec Intouchables, Olivier Nakache et Éric Toledano ont signé la comédie Nos jours heureux en 2006, inspirée de leur court-métrage tourné 4 ans plus tôt.
En 2009, le film de science-fiction District 9 de Neill Blomkamp séduit les foules. Trois ans plus tôt, le cinéaste sud-africain en avait tourné une version de 6 minutes, Alive in Joburg.
En 1996, Paul Thomas Anderson réalise son premier long-métrage, Hard Eight, trois ans après avoir tourné le court Cigarettes & Coffee, également avec Philip Baker Hall en vedette.
Yvan Attal et Mathieu Kassovitz se sont chacun fait les dents sur une version courte d’un de leurs films : le premier avec I Got a Woman devenu Ma femme est une actrice et, le second, avec Assassins, intitulé dans sa version longue Assassin(s)!
