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LE MONDE REMODELÉ PAR LE CINÉMA

 

Site officiel du chantier d'une exposition historique sur la relation corps / caméra, pilotée par la Cinémathèque québécoise et proposée par le Musée virtuel du Canada.

Entrez dans l’univers du cinéma canadien à travers une expérience immersive 360 et explorez comment les appareils de prise de vues cinématographiques modifient notre rapport au corps (corps représenté à l’écran et corps derrière la caméra) et conditionnent la perception, la sensibilité et la vision du monde.

Grâce à des extraits de films et des modélisations 3D de caméras, découvrez comment l’histoire des appareils a ainsi façonné le cinéma au fil du temps.

Le Cinématographe Lumière breveté en 1895 est la caméra associée à la naissance du cinéma.
Inspiré des appareils de l’époque développant différentes techniques pour capter et restituer le mouvement, en particulier le Chronophotographe de Marey, il est conçu comme un appareil portable et réversible. Il permet à la fois la prise de vues, le tirage de la pellicule et la projection en une même journée.

Cette caméra mesurant 22.5 cm x 19 cm x 28 cm est très légère et ne s’utilise que posée sur trépied et maintenue par l’opérateur. Elle est conçue pour recevoir des bobines de pellicule souple et transparente de 35mm avec la particularité de n’avoir qu’une perforation circulaire par photogramme sur les côtés. Les bandes de pellicules de 17 m offrent donc la possibilité d’exposer environ 50 secs d’images à 16images/ seconde.
Cette caméra repose sur deux principes : l’entrainement intermittent de la pellicule, emprunté au fonctionnement des machines à coudre et le mouvement généré par la came excentrique triangulaire, élément fondamental du brevet de la caméra, et qui permet d’assurer une vitesse de départ et une vitesse d’arrêt des griffes entrainant la pellicule aussi progressives que possible,Le Cinématographe Lumière est muni d’une manivelle pour actionner le mécanisme ce qui nécessite une certaine rigueur dans le geste de l’opérateur tant lors de la prise de vue qu’à la projection, mais qui permet d’être complètement autonome sur le terrain.


Sans système de visée, l’opérateur devait ouvrir l’appareil et mémoriser les bords de cadre lors de la prise de vues.
Les vues qui constituent le catalogue Lumière révèlent à la fois le désir d’autoreprésentation et le désir de montrer l’Autre. Les opérateurs Lumière ont été envoyés aux quatre coins de la planète dès 1896 afin d’enregistrer des vues exotiques et les dévoiler au public européen.
Le 28 décembre 1895 a lieu la première projection publique et payante à Paris, pour la première fois, les spectateurs pouvaient admirer une reproduction de la réalité grandeur nature projetée à l’écran.

1905

PATHÉ CINEMATOGRAPH

Pathé Cinema
Pathé Cinematograph (35mm)

Pathé Cinema, Pathé Cinematograph (35mm)

CAMÉRA BOLEX AUTO CINÉ B

Caméra Bolex Auto Ciné B
Collection François Lemai, Université Laval 

Licence CC BY-SA    Lien

 

 

La caméra Bolex Auto Ciné B mise en marché en 1929 représente la seconde évolution de la caméra amateur 16mm lancée l'année précédente par la Compagnie du Cinégraphe Bol S.A basée en Suisse.

 

Cette caméra mesurant 21.5 cm x 15.2 cm x 7.9 cm et pesant environ 2 kg peut recevoir des bobines de pellicule 16 mm de 100 pi permettant d'exposer quatre minutes d'images à 16 images/seconde. Elle est entraînée par un moteur à ressort qui doit être remonté manuellement. Un compteur est présent pour informer le filmeur du piétage restant. Le défilement de la pellicule est également indiqué par un bruit mécanique caractéristique des caméras Bolex. L'Auto Ciné B dispose d’une visée optique intégrée et est équipée d'un objectif 25 mm non-amovible.

L'Auto Ciné B servira de base au développement de la mythique Bolex H16 introduite en 1935 suite au rachat de la compagnie par Paillard. La H16 marquera un moment marquant dans la professionnalisation du format 16 mm. Plusieurs cinéastes l'utiliseront pour des œuvres marquantes. Parmi ceux-ci :

 

Albert Tessier: Hommage à notre paysannerie (1938)

Maya Deren et Alexander Hammid: Meshes of the Afternoon (1943)

Haroun Tazieff: Les rendez-vous du diable (1958)

Arthur Lipsett: 21-87 (1964)

Andy Warhol: Sleep (1963), Screen Tests (1964–1966)

Joyce Wieland: Rat Life and Diet in North America (1968)

Jonas Mekas: Walden (1969), Lost Lost Lost (1976)

Robert Morin: Yes Sir! Madame (1994)

1929

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