Manic
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Manic

G
2017
Afin de comprendre l'origine du trouble bipolaire qui affecte la vie de son frère et de sa soeur, la réalisatrice retrace le passé chaotique de son père, escroc aux multiples identités.
Drame intimiste poignant et franc. Récit parfois difficile à suivre. Réalisation assurée s'appuyant sur des entrevues et de nombreux films de famille.

L'avis de Mediafilm

Après avoir participé à quelques courts métrages ("Byblos", "Délit de fuite") à titre de scénariste ou directrice photo, Kalina Bertin fait des débuts prometteurs à la réalisation avec ce projet très personnel, aux allures de thérapie familiale. MANIC relève autant du drame intimiste poignant que de l'exploration plus globale du thème complexe et délicat de la maladie mentale. Et ce, à travers la monstration franche, sans détour, de la torture quotidienne vécue par les personnes qui en sont atteintes, et les efforts de leurs proches pour les aider à surmonter cette épreuve. En résulte un état d'instabilité permanente, où les pleurs et les crises alternent avec les silences lourds de signification. Parfois pénibles à regarder, ces séquences contemporaines sont entrecoupées de films de famille plus lumineux, montrant l'enfance en apparence heureuse de la réalisatrice auprès de son frère et de sa soeur. Si ces allers-retours continuels entre passé et présent rendent le récit difficile à suivre par moments, la mise en scène et le montage de séquences aux diverses tonalités apportent une appréciable fluidité à l'ensemble.

Charles-Henri Ramond

Synopsis

(sortie en salle le 2 février 2018)

Année

2017

Genre

Documentaire

Durée

86 min.

Origine

Canada

Images

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