
La Haute société (Café Society)




La Haute société (Café Society)

L'avis de Mediafilm
Depuis quelques opus déjà (MAGIC IN THE MOONLIGHT, IRRATIONAL MAN), Woody Allen revisite les thèmes de son oeuvre, avec une légèreté pétillante qui tente de faire oublier son renoncement à une véritable inspiration artistique. CAFÉ SOCIETY s'inscrit dans cette mouvance. Le cinéaste de 80 ans y convoque le souvenir de l'un de ses plus grands films: THE PURPLE ROSE OF CAIRO. L'opposition entre deux univers, la difficulté d'échapper à sa condition, les années 1930, tout est là. La magie en moins. Certes, le film sans temps mort, très bien photographié par Vittorio Storaro (LE CONFORMISTE, LE DERNIER TANGO À PARIS), compte quelques instants forts. Certains sont attribuables à la voix-off ironique, assurée par Allen lui-même, et par le truculent portrait de famille juive, brossé à travers la trame. D'autres sont imputables à l'excellent Jesse Eisenberg. En dépit d'un scénario dépouillé de vrais nuances psychologiques, l'acteur rend crédible la trajectoire de son personnage. Mais entre Eisenberg et Kristen Stewart (avec qui il tourne pour la 3e fois), la chimie opère peu, atténuant du coup la portée d'un film qui, comme son modèle, a pour thème central le sacrifice amoureux. (Texte rédigé en mai 2016, dans le cadre du Festival de Cannes - Sélection officielle, hors concours - ouverture)

Synopsis

Année
2016Genre
Comédie dramatiqueDurée
97 min.Origine
États-UnisImages












