Frisson Des Collines
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Frisson des collines

G
2010
À l'été 1969, un gamin qui vient de perdre son père tente de convaincre l'ami motard du défunt de l'emmener avec lui au festival de Woodstock.
Attachant récit d'apprentissage, inspiré des souvenirs d'enfance du réalisateur. Quelques situations téléphonées et gags faciles. Réalisation solide et aérée. Reconstitution d'époque d'une discrète efficacité. Interprètes convaincants.

L'avis de Mediafilm

Très actif à la télévision durant la dernière décennie, Richard Roy (MOODY BEACH, CAFÉ OLÉ) revient en forme au grand écran avec cet attachant récit d'apprentissage librement inspiré de ses souvenirs d'enfance. S'il partage le ton nostalgique de certains films québécois récents prenant pour cadre un été des années 1960 (MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR, C'EST PAS MOI JE LE JURE, UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR), FRISSON DES COLLINES se démarque surtout par sa manière rafraîchissante et décomplexée d'illustrer l'éveil sexuel chez les préadolescents. Et lorsqu'il s'agit de traiter du deuil, autre thème récurrent dans notre cinématographie des dernières années, il le fait sur un mode à la fois empathique et insolite, qui s'avère en définitive plutôt déstabilisant. Abstraction faite de quelques situations téléphonées et gags faciles, la bonne humeur règne et l'intérêt ne faiblit pas. Solide et aérée, la mise en scène de Roy s'appuie sur une reconstitution d'époque d'une discrète efficacité. Dans le rôle-titre, le jeune Antoine Pilon impressionne par son jeu juste et affirmé, qui éclipse parfois les performances pourtant convaincantes de tous ses partenaires, tant les enfants que les adultes.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

(sortie en salle le 15 avril 2011)

Année

2010

Genre

Comédie dramatique

Durée

103 min.

Origine

Canada