L'avis de Mediafilm

Le regard que Catherine Castel pose sur le mariage contemporain à l'heure de l'égalité des sexes se révèle plutôt avare en observations pertinentes ou inédites. Cette satire laborieuse, qui affiche de nombreux problèmes de continuité (ellipses maladroites, intrigues secondaires laissées en plan, etc.), repose en outre sur une prémisse artificielle jamais vraiment crédible. La réalisation terne, parfois gauche, n'aide en rien la cause de ce premier long métrage, dans lequel des acteurs talentueux défendent des archétypes. Dans les rôles de l'épouse alcoolique du PDG, de la mère envahissante et de la carriériste malheureuse en amour, Aurore Clément, Bernadette Lafont et Victoria Abril s'en tirent avec les honneurs. Et à l'avant-plan, Aure Atika (OSS 117: LE CAIRE NID D'ESPIONS) et Antoine de Caunes (L'HOMME EST UNE FEMME COMME LES AUTRES, BLANCHE) pétillent.

François Lévesque