Keane
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Keane

2004
Dans les rues de Manhattan, un homme souffrant de schizophrénie recherche sa petite fille qui a été kidnappée.
Portrait filmé dans un style narratif et visuel très dépouillé. Sentiment de claustrophobie créé par les plans rapprochés et la caméra à l'épaule. Jeu d'une intensité bien contrôlée de D. Lewis.

L'avis de Mediafilm

Le cinéaste indépendant Lodge Kerrigan avait déjà abordé la maladie mentale dans son premier long métrage, CLEAN, SHAVEN, un thriller dans lequel un schizophrène s'efforçait de retrouver sa fille portée disparue. Variation sur le même thème, KEANE s'impose avec un style narratif et visuel nettement plus dépouillé. Le protagoniste est constamment soumis à la surveillance rapprochée de la caméra tenue à l'épaule. Ce traitement crée chez le spectateur une impression de claustrophobie qui fait habilement écho au sentiment d'aliénation du personnage. Or, malgré cette proximité physique troublante, le film n'illustre jamais de façon littérale les démons intérieurs de Keane, comme le faisait par exemple Roman Polanski dans REPULSION. Tout passe donc à travers les soliloques et le jeu de Damian Lewis, d'une intensité rigoureusement contrôlée.

Martin Girard

Synopsis

Année

2004

Genre

Drame psychologique

Durée

93 min.

Origine

États-Unis