
Bonzaïon




Bonzaïon

L'avis de Mediafilm
Avec ses airs de production artisanale tournée dans un dénuement assumé, BONZAÏON constitue avant tout une gageure pour Clermont Jolicoeur et Danny Gilmore. Ces deux jeunes acteurs voulaient rapidement se mesurer aux défis de la scénarisation et de la réalisation. Avec un budget de 10 000$ et l'apport de nombreux comédiens prêts à les suivre dans cette aventure festive mais brouillonne, ils ont concocté une intrigue policière chargée de coïncidences à en rendre jaloux Claude Lelouch. À cela s'ajoute une ambiance où le macabre et le futile se livrent une chaude lutte, et où s'affrontent des petits truands qu'on dirait sortis tout droit d'un film de Quentin Tarantino. Cette pochade, campée en plein coeur de l'automne dans les paysages champêtres et boisés du Québec, se déroule à un rythme trépidant qui n'aide pas à rendre le récit plus limpide. Il faut dire que les personnages caricaturaux, dont certains sans véritable pertinence, se bousculent et ajoutent ainsi à la confusion. Au sein de cette distribution très colorée, soulignons la trop brève prestation de Normand D'Amour en policier corrompu et l'insolence juvénile habituelle du chanteur Jean Leloup.

Synopsis

Année
2004Genre
ThrillerOrigine
Canada