Pour une nuit... (One Night Stand)
Pour une nuit... (One Night Stand)
L'avis de Mediafilm
Tout débute sur le ton un peu artificiel d'une comédie romantique se déroulant dans un milieu yuppie. À travers ce portrait d'un homme apparemment en crise (bien que très mal définie), Mike Figgis (LEAVING LAS VEGAS) semble s'essayer à une critique timide du conformisme politiquement correct. Mais curieusement, l'image qu'il renvoie paraît complètement imbibée de cette idéologie, tant les ingrédients du récit présentent un petit monde parfaitement multiracial, à la sexualité variée et aux préoccupations bien-pensantes. Recherchant des effets de style par des ruptures de ton brusques et de fréquents fondus au noir, Figgis tente moins de décrire une situation que d'en rendre les perceptions intimes. Illustrer des sentiments constitue néanmoins un exercice difficile à maîtriser. Sans réellement y parvenir, le cinéaste réussit toutefois à de rares moments à instiller un parfum de douce mélancolie. Et même si les coïncidences des rencontres et la pirouette finale s'avèrent un peu dures à avaler, on peut toujours apprécier l'étonnante sensibilité de Robert Downey Jr. dans le rôle du sidéen mourant.
Synopsis
Lors de son passage à New York où il a renoué avec son ami Charlie qui est sidéen, le publicitaire Max fait la rencontre de Karen. Bien qu'ils soient tous les deux mariés, ils passent la nuit ensemble. De retour à Los Angeles, Max essaie d'oublier cette aventure d'un soir. Mais il ressent constamment une insatisfaction face au milieu factice de la publicité et aux désirs matérialistes de sa femme. Un an plus tard, au chevet de Charlie mourant, Max revoit Karen qui s'avère être l'épouse du frère de Charlie. Il se sent alors irrésistiblement attiré vers elle.
Année
1997Genre
Drame sentimentalDurée
102 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame sentimental
Année
1997
Durée
102 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
États-Unis
Distribution
Astral
Récompenses
Venise, Coupe Volpi du meilleur acteur, 1997