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L'Homme qui ment

1967 ·
100% est d'accord avec la cote
Un homme raconte ses exploits, le plus souvent imaginaires, dans la Résistance.
Partage difficile du rêve et de la réalité. Jeu intellectuel. Photographie efficace. Interprétation intéressante de J.-L. Trintignant.

L'avis de Mediafilm

En présentant son histoire comme le récit d'un mythomane, Alain Robbe-Grillet s'est donné beau jeu pour jongler avec les apparences. L'intrigue se détruit au fur et à mesure qu'elle progresse au point de devenir incompréhensible, d'autant plus que l'auteur ne fournit aucune clé et que les points de repère sont fluctuants comme le reste. Le travail de caméra est efficace et la mise en scène très correcte dans l'ensemble. Jean-Louis Trintignant réussit à conférer une certaine réalité à un personnage pourtant très fuyant.

Synopsis

Un homme qui dit se nommer Boris Varissa arrive dans un petit village où l'on honore la mémoire d'un héros de la Résistance, Jean Robin. Il se présente comme un compagnon de lutte de Robin et fait la connaissance de la soeur et de la femme du disparu. Il entreprend de faire leur conquête en leur racontant ses exploits, le plus souvent imaginaires, avec des détails qui se contredisent. Survient Jean Robin qui abat Boris Varissa, mais celui-ci, laissé pour mort, se lève et recommence à raconter son histoire.

Année

1967

Genre

Drame psychologique

Durée

97 min.

Origine

France