Fr. 1995. Comédie de moeurs de Danièle Dubroux avec Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud, Danièle Dubroux. Une étudiante tombe amoureuse d'un jeune homme ténébreux qui l'entraîne dans une étrange affaire d'homicide. Variations amusantes sur le thème du désarroi amoureux. Scénario écartelé délayant un peu le propos. Mise en scène alerte. Interprétation dans le ton.
Une étudiante tombe amoureuse d'un jeune homme ténébreux qui l'entraîne dans une étrange affaire d'homicide. Variations amusantes sur le thème du désarroi amoureux. Scénario écartelé délayant un peu le propos. Mise en scène alerte. Interprétation dans le ton.
La réalisatrice de LA PETITE ALLUMEUSE propose ici un conte sentimental aux accents philosophiques vaguement inspiré du célèbre roman de Kierkegaard. S'articulant autour de six personnages, Le Journal du séducteur cherche à décrire les différentes étapes du sentiment amoureux. Cette étude sur les vicissitudes de l'amour est évoquée, sur le plan narratif, par un mouvement qui passe de la comédie sentimentale au drame de moeurs, pour finalement plonger en plein film noir. Mais, tout en voulant bien faire, la réalisatrice-scénariste perd un peu le fil de son récit. Trop de ramifications émergent de ce film qui semble par moments ne plus savoir à quel personnage se vouer. Danièle Dubroux s'en sort pourtant sans trop de mal grâce à la bonne dose d'irrationnel et d'humour qui traverse son récit et à une mise en scène somme toute alerte. Les acteurs de cette réflexion cynique sur la vie jouent dans le ton.
Texte : Carlo Mandolini