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Quand j'avais cinq ans je m'ai tué

Fr. 1994. Drame psychologique de Jean-Claude Sussfeld avec Dimitri Rougeul, Hippolyte Girardot, Patrick Bouchitey. Dans un institut psychiatrique pour enfants, un gamin rêveur établit une belle complicité avec un jeune stagiaire. Monde de l'enfance dépeint sur un mode à la fois psychologique et poétique. Traitement plutôt artificiel. Mise en scène appliquée. Jeu bien senti de H. Girardot.

Général
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Quand j'avais cinq ans je m'ai tué (Quand j'avais cinq ans je m'ai tué)

Général Général

Fr. 1994. Drame psychologique de Jean-Claude Sussfeld avec Dimitri Rougeul, Hippolyte Girardot, Patrick Bouchitey.

Dans un institut psychiatrique pour enfants, un gamin rêveur établit une belle complicité avec un jeune stagiaire. Monde de l'enfance dépeint sur un mode à la fois psychologique et poétique. Traitement plutôt artificiel. Mise en scène appliquée. Jeu bien senti de H. Girardot.

Après avoir été surpris nu dans un lit avec sa copine Jessica, le petit Gil, un gamin fantasque et rêveur, est envoyé par ses parents dans un institut psychiatrique pour enfants. Il y devient le patient du docteur Nevele, un homme rigide et dogmatique qui s'aliène rapidement le garçon. Par contre, Gil se sent à l'aise auprès du jeune et doux stagiaire Édouard avec qui il établit une complicité qui porte fruits. Pendant son séjour, le garçon entretient le souvenir de Jessica en se remémorant divers moments marquants de leur amitié. Puis un jour, il reçoit d'elle une lettre d'adieux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman de Howard Buten jouit d'une renommée enviable que cette adaptation ne devrait malheureusement pas accroître. En effet, ce portrait d'enfant au ton poétique subit difficilement l'épreuve de la transposition au cinéma. Ainsi, plusieurs dialogues et soliloques, qui peuvent passer sans problème dans un livre, semblent forcés lorsqu'ils sont placés dans la bouche de tout jeunes acteurs. Ce récit, où le monde de l'enfance est dépeint sur les modes à la fois concurrents et complémentaires de la psychologie et de l'imaginaire, s'avère donc plutôt artificiel au cinéma. Un rythme incertain et une mise en scène appliquée mais plutôt banale ne compensent en rien cette faiblesse. Hippolyte Girardot offre néanmoins une composition bien sentie.

Texte : Martin Girard

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