Fr. 1991. Drame de guerre de Maroun Bagdadi avec Hippolyte Girardot, Rafic Ali Ahmad, Hussein Sbeity. Les dures humiliations subies par un photographe de presse français, enlevé à Beyrouth par un commando d'islamistes. Ouverture vertigineuse d'un réalisme percutant. Chaos psychologique admirablement décrit, sans excès ni compromission. Mise en scène sobre et fort bien maîtrisée. Interprétation fort convaincante.
Les dures humiliations subies par un photographe de presse français, enlevé à Beyrouth par un commando d'islamistes. Ouverture vertigineuse d'un réalisme percutant. Chaos psychologique admirablement décrit, sans excès ni compromission. Mise en scène sobre et fort bien maîtrisée. Interprétation fort convaincante.
L'ouverture vertigineuse qui plonge dans l'enfer des combats de rue avec un réalisme des plus percutants donne le ton du récit. Plus qu'à une réflexion sur la situation libanaise, le réalisateur s'est placé au niveau de l'individu qui subit l'horreur "routinière" de cette tragédie. Le chaos psychologique dans lequel se débattent les protagonistes est admirablement décrit, sans excès ni compromission, ce qui donne au film toute son authenticité. Une mise en scène sobre et fort bien maîtrisée soutient cet impressionnant témoignage, inspiré du cas de l'otage français Roger Auque. H. Girardot rentre dans la peau de son personnage de manière tout à fait convaincante.
Texte : Christian Depoorter