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Baise-moi

Fr. 1999. Drame de moeurs de Virginie Despentes, Coralie avec Raffaela Anderson, Karen Bach. La fuite en avant dans la drogue, le sexe et la violence meurtrière de deux jeunes paumées qui n'ont plus rien à perdre. Étalage complaisant de scènes de sexualité explicite et de meurtres. Intrigue creuse et répétitive. Réalisation miteuse. Interprétation inégale.

18 ans + (violence, sexualité explicite)
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Baise-moi (Baise-moi)

18 ans + (violence, sexualité explicite) 18 ans + (violence, sexualité explicite)

Fr. 1999. Drame de moeurs de Virginie Despentes, Coralie avec Raffaela Anderson, Karen Bach.

La fuite en avant dans la drogue, le sexe et la violence meurtrière de deux jeunes paumées qui n'ont plus rien à perdre. Étalage complaisant de scènes de sexualité explicite et de meurtres. Intrigue creuse et répétitive. Réalisation miteuse. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Remstar
Interprètes :
Manu, une jeune chômeuse paumée, vient de tuer son frère. Nadine, une prostituée blasée, vient d'étrangler sa colocataire. Les deux jeunes femmes font connaissance à l'entrée d'une gare et décident d'unir leurs destins. N'ayant plus rien à perdre, elles sillonnent les routes de France en choisissant leurs amants d'un soir, en se défonçant de toutes les façons possibles et en prenant l'argent là où il se trouve. Cette fuite en avant dans la drogue, le sexe et la violence meurtrière aura inévitablement une issue dramatique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce long métrage a provoqué bien des remous en France après que sa carrière en salle eut été interrompue à la suite d'une révision de son classement, passé de 16 ans et plus à l'infâme X, reléguant d'office le film au circuit porno. Les réalisatrices ont voulu, semble-t-il, montrer la défonce nihiliste, meurtrière et vengeresse de deux anti-héroïnes que des années d'abus, subis aux mains d'hommes exploiteurs, ont dépouillé de tout sens moral et de toute humanité. Cette diatribe féministe, hargneuse et complaisante, est véhiculée dans un récit clinique, dénué de tout contenu psychologique et sociologique. En outre, les réalisatrices insistent pour montrer le meurtre et le vol comme la seule façon pour ces femmes de s'en sortir. Bref, le film vaut ce que valent les intentions des auteures. Dans son style «trash» miteux, voulu et assumé (le film a été tourné en vidéo), la réalisation est relativement convaincante, tout comme l'interprétation. Mais elles ne parviennent pas à soutenir l'intérêt sur la base d'un scénario aussi répétitif, simpliste et creux, peuplé de surcroît de personnages antipathiques, idiots et laids.

Texte : Martin Girard

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