Go to main content
5

Pecker

É.-U. 1998. Comédie satirique de John Waters avec Edward Furlong, Christina Ricci, Lili Taylor. Un jeune photographe issu d'un milieu prolétaire connaît la célébrité grâce à une exposition de ses oeuvres à Manhattan. Satire sans grand mordant du milieu des amateurs d'art contemporain. Gags souvent faciles. Réalisation assez énergique. Interprétation appuyée.

13 ans +
5

Pecker (Pecker)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1998. Comédie satirique de John Waters avec Edward Furlong, Christina Ricci, Lili Taylor.

Un jeune photographe issu d'un milieu prolétaire connaît la célébrité grâce à une exposition de ses oeuvres à Manhattan. Satire sans grand mordant du milieu des amateurs d'art contemporain. Gags souvent faciles. Réalisation assez énergique. Interprétation appuyée.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Pecker a grandi dans un quartier ouvrier de Baltimore au sein d'une famille de joyeux prolétaires. Passionné par la photographie, le jeune homme a réussi à convaincre le propriétaire du restaurant miteux où il travaille de le laisser exposer ses épreuves dans le commerce. Un heureux hasard amène la New-Yorkaise Rorey, une jeune imprésario d'artistes, à découvrir les oeuvres de Pecker. Elle organise aussitôt une exposition dans une galerie de Manhattan qui catapulte le jeune homme dans les hautes sphères de la célébrité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On peut adresser bien des reproches à John Waters, mais le cinéaste a au moins le mérite de demeurer fidèle à lui-même. Mais bon, cela ne garantit en rien la réussite de chacun de ses films, bien au contraire. Dans Pecker, le cinéaste s'amuse à confronter son petit monde habituel de marginaux paumés avec l'univers des amateurs d'art contemporain de Manhattan. Cela aurait pu donner lieu à une satire décapante d'une certaine faune d'intellectuels snobs et branchés, mais le trait est tellement caricatural, tellement grossier, que le film ne parvient jamais à dépasser le niveau d'une farce puérile et sans mordant. Jamais à court de personnages grotesques et de gags faciles, Waters ne parvient pourtant pas à susciter le rire ou l'étonnement, tant sa nouvelle production sent le réchauffé. Même avec une durée de seulement 87 minutes, le film devient vite lassant. Le réalisateur s'efforce pourtant d'injecter de l'énergie dans la réalisation, mais l'ensemble tourne à vide. L'interprétation s'avère appuyée.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3