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Couples à la dérive (Playing By Heart)

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Willard Carroll avec Angelina Jolie, Sean Connery, Gena Rowlands. À Los Angeles, les tribulations sentimentales et affectives d'une dizaine de personnes de différentes générations. Ensemble artificiel et bavard. Quelques scènes émouvantes. Réalisation terne manquant de fluidité. Interprétation inégale.

Général
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Couples à la dérive (Playing By Heart)

Général Général

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Willard Carroll avec Angelina Jolie, Sean Connery, Gena Rowlands.

À Los Angeles, les tribulations sentimentales et affectives d'une dizaine de personnes de différentes générations. Ensemble artificiel et bavard. Quelques scènes émouvantes. Réalisation terne manquant de fluidité. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
À Los Angeles, l'amour prend différents visages. L'architecte Trent courtise la directrice de théâtre Meredith, qui a une peur chronique de s'engager. La jeune actrice Joan poursuit de ses avances Keenan dans les discothèques. Gracie trompe son époux avec Roger, un homme marié. Hannah découvre que son mari Paul a été amoureux d'une autre femme il y a vingt-cinq ans. Hugh erre de bar en bar en racontant à des inconnues des tristes histoires de coeur qu'il prétend avoir vécues. Enfin, Mark se meurt du sida dans un hôpital, sa mère Mildred à son chevet.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Willard Carroll propose un état des lieux des relations sentimentales dans les années 1990, par le biais des histoires entrecroisées d'une dizaine de personnages vivant à Los Angeles. La référence au SHORT CUTS de Robert Altman s'impose d'emblée, mais on peut aussi déceler des similitudes avec le HAPPINESS de Todd Solondz, qui explorait lui aussi les moeurs (sexuelles dans ce cas-ci) de différents protagonistes ayant un lien entre eux. Toutefois, Carroll ne partage aucunement le trait corrosif des précités, s'attachant plutôt à créer des situations à tout prix inédites et à multiplier les supposés bons mots au sein de dialogues surabondants. Pour tout dire, l'ensemble apparaît bien artificiel et prétentieux. La réalisation est assez peu mémorable, tandis que l'enchaînement des scènes manque de fluidité. Certains passages s'avèrent toutefois plus réussis, notamment ceux mettant en scène le fils mourant et sa mère incarnée avec sensibilité par Ellen Burstyn. Ses partenaires, tous des interprètes renommés, livrent des performances rarement convaincantes ou prenantes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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