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L'Imposteur (Impostor)

É.-U. 2001. Science-fiction de Gary Fleder avec Gary Sinise, Vincent D'Onofrio, Madeleine Stowe. En l'an 2079, un ingénieur accusé d'être un terroriste d'origine extraterrestre devient un fugitif traqué par les autorités. Scénario inspiré d'un récit de Philip K. Dick. Péripéties aux airs de déjà vu. Accent mis sur les scènes d'action et de violence. Aspects techniques musclés. Décors et trucages adéquats. Jeu vigoureux et convaincu.

13 ans +
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L'Imposteur (Impostor)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2001. Science-fiction de Gary Fleder avec Gary Sinise, Vincent D'Onofrio, Madeleine Stowe.

En l'an 2079, un ingénieur accusé d'être un terroriste d'origine extraterrestre devient un fugitif traqué par les autorités. Scénario inspiré d'un récit de Philip K. Dick. Péripéties aux airs de déjà vu. Accent mis sur les scènes d'action et de violence. Aspects techniques musclés. Décors et trucages adéquats. Jeu vigoureux et convaincu.

En l'an 2079, la plupart des humains vivent dans des villes recouvertes d'immenses dômes conçus pour contrer les attaques d'extraterrestres. L'ingénieur Spence Olham termine la construction d'une arme de très grande puissance qui devrait permettre aux Terriens de mieux lutter contre leurs ennemis. Mais voilà qu'un jour, Spence est appréhendé par les autorités qui soutiennent avoir des preuves à l'effet qu'il serait en réalité un terroriste cyborg d'origine extraterrestre ayant pris la place du véritable ingénieur. Le détenu proteste de son innocence, mais en vain. Sur le point d'être exécuté, il parvient à prendre la fuite et à trouver refuge dans une zone non protégée de la ville où vivent les exclus de la société. Mais la milice est à ses trousses...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Plusieurs éléments de ce récit futuriste rappellent les scénarios de BLADE RUNNER et surtout de TOTAL RECALL, ce qui n'a rien de surprenant puisque les trois films ont en commun d'être des adaptations de livres de Philip K. Dick. Malheureusement, IMPOSTOR s'avère très inférieur à ses prédécesseurs. Et comme le film de Gary Fleder a le désavantage de venir après les deux autres, son récit laisse forcément un arrière-goût de déjà vu. Il faut dire que le réalisateur illustre cette histoire sans véritable imagination, s'en remettant à une conception très cliché d'une société futuriste fasciste. De plus, l'oeuvre du romancier a été simplifiée outre mesure, les scénaristes n'en ayant retenu que les éléments principaux comme prétextes à une enfilade de scènes d'action routinières et très violentes. Fleder a néanmoins bénéficié de moyens techniques musclés, si bien que son film possède des effets spéciaux et des décors se situant dans la bonne moyenne du genre. Autre aspect positif: le jeu très vigoureux et convaincu des interprètes. Dommage que tous ces efforts ne soient pas mis au service d'un meilleur film.

Texte : Martin Girard

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