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Eisenstein

Can. 2000. Drame biographique de Renny Bartlett avec Simon McBurney, Raymond Coulthard, Jacqueline McKenzie. La vie et l'oeuvre du réalisateur soviétique Sergei Eisenstein. Portrait irrévérencieux d'un maître du septième art. Récit confus et trop elliptique. Dialogues artificiels. Réalisation souvent stylisée. Jeu coloré mais un peu trop cabotin de S. McBurney.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Eisenstein (Eisenstein)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2000. Drame biographique de Renny Bartlett avec Simon McBurney, Raymond Coulthard, Jacqueline McKenzie.

La vie et l'oeuvre du réalisateur soviétique Sergei Eisenstein. Portrait irrévérencieux d'un maître du septième art. Récit confus et trop elliptique. Dialogues artificiels. Réalisation souvent stylisée. Jeu coloré mais un peu trop cabotin de S. McBurney.

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Film Tonic
En 1922, le jeune Sergei Eisenstein se joint à la troupe de Meyerhold, le maître du théâtre d'avant-garde soviétique, pour ensuite s'orienter vers une carrière de cinéaste. Il réalise en 1925 Le Cuirassé Potemkine, qui lui assure une renommée mondiale. En 1931, Eisenstein se rend au Mexique avec son assistant Grisha, dont il est amoureux, mais ses frasques provoquent l'interruption du tournage de son film-poème Que Viva Mexico!. De retour à Moscou, le cinéaste en disgrâce accepte un mariage blanc avec son amie Pera puis réalise Alexandre Nevski, une ode à la gloire de Staline. Mais en apprenant que ce dernier a fait tuer Meyerhold, Eisenstein se venge en dépeignant le dictateur comme un monstre dans la deuxième partie de son Ivan le Terrible.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage du Canadien Renny Bartlett se veut un portrait à la fois irrévérencieux et documenté du cinéaste et théoricien soviétique Sergei Mikhaïlovitch Eisenstein. De fait, tout en dépeignant ce géant du septième art comme un individu fantasque et provocateur, notamment dans l'expression de ses moeurs homosexuelles, le film met l'emphase sur le combat qu'il a dû mener pour imposer ses conceptions novatrices sur l'art du montage à un régime totalitaire obtus qui n'hésitait pas à censurer ses oeuvres. Malheureusement, le récit s'avère confus et trop elliptique, tandis que les dialogues transpirent l'artificialité, d'autant plus qu'ils sont livrés avec un accent british incongru. Par ailleurs, même s'il a pu tourner sur les lieux véritables, en Russie et en Ukraine, Bartlett offre une reconstitution d'époque assez peu crédible, visiblement handicapée par un trop maigre budget. Seul l'épisode au Mexique apparaît réussi, les paysages y étant bien exploités et la recréation du tournage de Que Viva Mexico! s'avérant convaincante. Il faut d'ailleurs admettre que la réalisation souvent stylisée, voire baroque, réserve quelques scènes assez inspirées. Dans le rôle-titre, Simon McBurney offre un jeu coloré, mais qui sombre trop souvent dans le cabotinage.

Texte : Louis-Paul Rioux

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