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Qui aimes-tu? (Fucking Amal)

Suèd. 1998. Drame de moeurs de Lukas Moodysson avec Alexandra Dahlström, Rebecca Liljeberg, Erica Carlson. Une adolescente donne par bravade un baiser à une copine lesbienne, ce qui déclenche en elle des sentiments insoupçonnés. Évocation honnête d'un amour lesbien. Canevas connu. Réalisation sobre et respectueuse. Interprétation convaincue.

13 ans +
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Qui aimes-tu? (Fucking Amal)

13 ans + 13 ans +

Suèd. 1998. Drame de moeurs de Lukas Moodysson avec Alexandra Dahlström, Rebecca Liljeberg, Erica Carlson.

Une adolescente donne par bravade un baiser à une copine lesbienne, ce qui déclenche en elle des sentiments insoupçonnés. Évocation honnête d'un amour lesbien. Canevas connu. Réalisation sobre et respectueuse. Interprétation convaincue.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Elin, jeune et jolie adolescente indisciplinée, s'ennuie à mourir dans la petite ville suédoise d'Amal. Tous les garçons de l'école, surtout Johan, voudraient sortir avec elle, mais ils ne l'intéressent pas. Un soir, sa soeur Jessica et elle décident d'aller à la fête d'anniversaire d'Agnès, qui vit en ville depuis un an sans s'être fait d'amis. Selon une rumeur circulant à l'école, Agnès serait lesbienne. Par bravade, Elin lui donne un baiser sur la bouche, ce qui déclenche en elle des sentiments insoupçonnés, d'autant plus qu'Agnès est secrètement amoureuse d'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les petits drames relatant les travers des adolescents aux prises avec l'école et leur panoplie de problèmes quotidiens finissent tous par se ressembler, puisqu'ils adoptent presque tous le même canevas. Ce qui distingue celui-ci, outre son origine suédoise, réside dans son évocation honnête d'un amour lesbien. Bien que le scénario n'évite pas les écueils narratifs qui parsèment ce genre de récits, le réalisateur, dont c'est le premier film, ancre son histoire sur une solide description de l'environnement social dans lequel vivotent ses personnages. Il parvient ainsi à rendre crédible ces stéréotypes par la sincérité avec laquelle il les aborde. Sobrement et respectueusement, il témoigne de la cruauté dont font preuve les adolescents envers ceux qui sont le moindrement différents, tout en remettant en question ces jeunes aux préoccupations factices et à l'avenir plus qu'incertain. L'amour lesbien des protagonistes devient en ce sens une forme de libération pour elles. Si la photographie manque de finition et que le rythme laisse parfois à désirer, les jeunes interprètes font preuve d'une grande conviction.

Texte : André Caron

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