Fr. 2001. Comédie de Thomas Gilou avec Richard Anconina, José Garcia, Elisa Tovati. Avec l'aide de quatre amis, un fabricant de vêtements d'un quartier juif de Paris se venge d'un gros distributeur qui l'a escroqué. Scénario efficace et bien construit, à défaut d'être très subtil. Dialogues juteux. Rythme enlevé. Réalisation peu ambitieuse. Interprétation réjouissante.
Avec l'aide de quatre amis, un fabricant de vêtements d'un quartier juif de Paris se venge d'un gros distributeur qui l'a escroqué. Scénario efficace et bien construit, à défaut d'être très subtil. Dialogues juteux. Rythme enlevé. Réalisation peu ambitieuse. Interprétation réjouissante.
Bonne nouvelle! LA VÉRITÉ SI JE MENS! 2 se révèle aussi bon sinon meilleur que son prédécesseur. D'emblée, l'intrigue centrale, la lutte du petit fabricant contre les grosses chaînes de distribution, s'avère davantage universelle et accessible que celle, plus locale et très typée du premier opus, qui consistait ni plus ni moins en une visite guidée de l'univers pittoresque du quartier juif du Sentier. Par conséquent, l'étude de moeurs laisse place à une comédie de situation efficace au scénario bien construit, à défaut d'être absolument vraisemblable, et aux dialogues juteux, bien que tombant parfois dans la vulgarité facile. D'autre part, le titre de cette suite est plus que jamais approprié. En effet, tous les personnages mentent à qui mieux mieux, certains en dissimulant la vérité à leurs proches, d'autres en prétendant être ce qu'ils ne sont pas. La mise en scène se révèle assez peu ambitieuse, mais l'ensemble est mené à un rythme enlevé qui ne faiblit jamais. Doté d'un redoutable talent comique, José Garcia vole la vedette dans son rôle de mythomane qui aura pourtant le dernier mot en prenant une douce revanche sur ses amis qui l'ont toujours considéré comme un tocard. Ce qui n'empêche pas ses partenaires de livrer de réjouissantes prestations.
Texte : Louis-Paul Rioux