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La Vérité si je mens! 2

Fr. 2001. Comédie de Thomas Gilou avec Richard Anconina, José Garcia, Elisa Tovati. Avec l'aide de quatre amis, un fabricant de vêtements d'un quartier juif de Paris se venge d'un gros distributeur qui l'a escroqué. Scénario efficace et bien construit, à défaut d'être très subtil. Dialogues juteux. Rythme enlevé. Réalisation peu ambitieuse. Interprétation réjouissante.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Vérité si je mens! 2 (La Vérité si je mens! 2)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2001. Comédie de Thomas Gilou avec Richard Anconina, José Garcia, Elisa Tovati.

Avec l'aide de quatre amis, un fabricant de vêtements d'un quartier juif de Paris se venge d'un gros distributeur qui l'a escroqué. Scénario efficace et bien construit, à défaut d'être très subtil. Dialogues juteux. Rythme enlevé. Réalisation peu ambitieuse. Interprétation réjouissante.

Associés dans une entreprise de prêt-à-porter du Sentier, un quartier juif de Paris, Eddie, Yvan et Dov tentent de relancer leurs affaires en signant un contrat avec Vierhouten, le directeur des achats de la chaîne Eurodiscount. Mais celui-ci les escroque sans vergogne, ce qui provoque la quasi faillite d'Eddie, le seul endosseur. Entre temps, le volage Dov est mis à la porte par son épouse Karine. Il décide alors d'accompagner en Californie le riche Patrick, qui confie sa maison à son cousin, le coursier Serge. À la suite d'un quiproquo, ce dernier se fait passer pour un ingénieur prospère afin de séduire Chochana, une jeune fille fortunée. À leur retour, Patrick et Dov se joignent à Serge et Yvan pour venir en aide à Eddie, qui a trouvé un moyen de se venger de Vierhouten.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bonne nouvelle! LA VÉRITÉ SI JE MENS! 2 se révèle aussi bon sinon meilleur que son prédécesseur. D'emblée, l'intrigue centrale, la lutte du petit fabricant contre les grosses chaînes de distribution, s'avère davantage universelle et accessible que celle, plus locale et très typée du premier opus, qui consistait ni plus ni moins en une visite guidée de l'univers pittoresque du quartier juif du Sentier. Par conséquent, l'étude de moeurs laisse place à une comédie de situation efficace au scénario bien construit, à défaut d'être absolument vraisemblable, et aux dialogues juteux, bien que tombant parfois dans la vulgarité facile. D'autre part, le titre de cette suite est plus que jamais approprié. En effet, tous les personnages mentent à qui mieux mieux, certains en dissimulant la vérité à leurs proches, d'autres en prétendant être ce qu'ils ne sont pas. La mise en scène se révèle assez peu ambitieuse, mais l'ensemble est mené à un rythme enlevé qui ne faiblit jamais. Doté d'un redoutable talent comique, José Garcia vole la vedette dans son rôle de mythomane qui aura pourtant le dernier mot en prenant une douce revanche sur ses amis qui l'ont toujours considéré comme un tocard. Ce qui n'empêche pas ses partenaires de livrer de réjouissantes prestations.

Texte : Louis-Paul Rioux

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