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Session no. 9 (Session 9)

É.-U. 2001. Drame d'horreur de Brad Anderson avec Peter Mullan, David Caruso, Stephen Gevedon. Des ouvriers engagés pour travailler dans un asile désaffecté réagissent de façon bizarre à l'atmosphère sinistre des lieux. Suspense s'appuyant sur la psychologie trouble des personnages. Bonne création d'un climat d'inquiétude. Nombreux détails insolites dans le traitement. Interprètes convaincants.

13 ans + (violence)
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Session no. 9 (Session 9)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2001. Drame d'horreur de Brad Anderson avec Peter Mullan, David Caruso, Stephen Gevedon.

Des ouvriers engagés pour travailler dans un asile désaffecté réagissent de façon bizarre à l'atmosphère sinistre des lieux. Suspense s'appuyant sur la psychologie trouble des personnages. Bonne création d'un climat d'inquiétude. Nombreux détails insolites dans le traitement. Interprètes convaincants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Gordon Fleming possède une petite compagnie spécialisée dans le désamiantage des édifices. Les affaires n'étant guère florissantes, lui et ses quatre employés acceptent un contrat quasi impossible, retirer en cinq jours l'amiante des vastes bâtiments désaffectés de l'ancien hôpital psychiatrique de Danvers au Massachusetts. Gordon peut cependant compter sur son efficace bras droit Phil, qui supervise le travail des trois autres membres de l'équipe, le cynique Hank, l'ex-étudiant en droit Mike et le neveu de son patron, l'inexpérimenté Jeff. Mais l'atmosphère sinistre de cet établissement, où a eu lieu jadis de terribles expérimentations médicales, provoque des réactions bizarres chez chacun des ouvriers.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tournant le dos aux recettes à la mode dans les films d'horreur (effets spéciaux numériques, intrigue axée sur des adolescents), Brad Anderson a mitonné un petit film d'épouvante qui puise ses munitions dans la psychologie trouble de ses personnages ainsi que dans le caractère résolument inquiétant et macabre de son décor. L'intrigue elle-même, qui évolue de façon un peu somnambulique, ne s'avère pas nécessairement captivante, ni même très originale en soi. Mais le film soutient l'intérêt par sa création réussie d'un climat d'angoisse pénétrant qui se nourrit d'effets sonores bizarres et de détails insolites dans la description des personnages, qui ont tous un comportement juste assez déjanté pour faire naître le doute et l'inquiétude dans l'esprit du spectateur. Le réalisateur exploite avec beaucoup d'adresse la décrépitude de l'immense asile victorien qui sert de décor à ce récit étrange. À la manière du Kubrick de THE SHINING, Anderson parvient à faire de ce décor un véritable protagoniste, qui semble animé d'une vie propre, aussi fantomatique soit-elle. Les interprètes parviennent tous à rendre avec conviction les sentiments troubles qui assaillent leurs personnages.

Texte : Martin Girard

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