É.-U. 2000. Drame de moeurs de Mary Lambert avec Susan Ward, Lori Heuring, Matthew Settle. Sortie d'un hôpital psychiatrique, une jeune femme trouve un travail dans un club sélect où elle se lie d'amitié avec la leader du groupe, qui cache un terrible secret. Scénario aux développements prévisibles et parfois invraisemblables. Psychologie très sommaire. Mise en scène machinale. Interprétation quelconque.
Sortie d'un hôpital psychiatrique, une jeune femme trouve un travail dans un club sélect où elle se lie d'amitié avec la leader du groupe, qui cache un terrible secret. Scénario aux développements prévisibles et parfois invraisemblables. Psychologie très sommaire. Mise en scène machinale. Interprétation quelconque.
Ce n'est certes pas avec ce produit dérivé d'une version féminine de The Skulls et d'un épisode de la série Baywatch que la réalisatrice gagnera ses lettres de noblesse. En effet, Mary Lambert, qui avait débuté avec un long métrage prometteur, Siesta, il y a une douzaine d'années, n'a jamais confirmé ce talent. Tournant cette fois un scénario aux développements archi-prévisibles et parfois invraisemblables, elle ne réussit pas à éviter les clichés du thriller-bikini pour adolescents en mal de sensations fortes. De plus, l'utilisation convenue de la musique laisse croire que celle-ci n'est qu'un prétexte pour remplir les plages d'un CD. La seule qualité du film réside dans sa photographie léchée, bien qu'on a parfois l'impression de voir s'animer les pages lustrées d'un magazine «glamour». On dirait que la mise en scène, bien assise sur son esthétique télévisuelle, est sur le pilote automatique, tandis que les jeunes comédiens, aux prises avec des personnages à la psychologie très sommaire, donnent une interprétation quelconque dont ne se dégage que leur beauté plastique. Seule Susan Ward parvient à insuffler une parcelle de crédibilité à son personnage de manipulatrice.
Texte : Jean Beaulieu