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Preuve de vie (Proof of Life)

É.-U. 2000. Drame de Taylor Hackford avec Russell Crowe, Meg Ryan, David Morse. Un expert en kidnapping s'éprend de l'épouse d'un ingénieur américain dont il négocie la libération auprès de terroristes sud-américains. Suspense d'un intérêt soutenu. Mise en images souvent percutante. Interprétation nuancée et intense de R. Crowe.

13 ans + (violence)
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Preuve de vie (Proof of Life)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2000. Drame de Taylor Hackford avec Russell Crowe, Meg Ryan, David Morse.

Un expert en kidnapping s'éprend de l'épouse d'un ingénieur américain dont il négocie la libération auprès de terroristes sud-américains. Suspense d'un intérêt soutenu. Mise en images souvent percutante. Interprétation nuancée et intense de R. Crowe.

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Dans un pays d'Amérique du Sud, l'ingénieur américain Peter Bowman se fait enlever par des guérilleros qui exigent des millions de dollars pour sa libération. Mais les employeurs de Bowman ont annulé sa police d'assurance, laissant son épouse Alice sans ressources pour payer. Cette dernière se tourne alors vers Terry Thorne, un expert en kidnapping qui se prend d'affection pour elle. Des indices permettent bientôt de localiser les ravisseurs. Faisant fi de ses sentiments pour Alice, Thorne monte une mission de secours et part libérer Bowman.

L’AVIS DE MEDIAFILM

PROOF OF LIFE offre trois films en un. C'est la première oeuvre de fiction qui expose, avec une authenticité et une minutie quasi documentaires, les rouages du K&R (kidnapping et rançon), une nouvelle «industrie» ainsi désignée par les compagnies d'assurances qui ont su capitaliser sur la recrudescence d'enlèvements autour du globe. La production, qui se distingue par la qualité de sa cinématographie, se veut aussi un film d'action et un drame sentimental intimiste, deux genres que Taylor Hackford juxtapose au lieu de les imbriquer. Cette approche crée d'étranges ruptures de ton qui auraient pu être intéressantes si le réalisateur avait tourné les scènes sentimentales avec la même conviction qu'il démontre dans les séquences dépeignant les tactiques militaires et le vécu des personnes kidnappées. Si la relation entre Alice et Terry surprend par ses références à CASABLANCA, elle s'avère néanmoins insuffisamment développée pour émouvoir pleinement. Et ce, malgré le charisme de Meg Ryan et le talent indéniable de Russell Crowe qui arrive à exprimer, en quelques regards, la tragique impasse amoureuse dans laquelle se trouve son personnage.

Texte : Johanne Larue

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