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Magie noire (The Craft)

É.-U. 1996. Drame fantastique de Andrew Fleming avec Fairuza Balk, Robin Tunney, Neve Campbell. Grâce à leurs pouvoirs surnaturels, quatre étudiantes se vengent de leurs camarades d'école qui les ont brimées. Structure narrative bancale passant brusquement de la comédie à l'horreur. Mise en scène passe-partout. Interprétation standard.

13 ans + (horreur)
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Magie noire (The Craft)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 1996. Drame fantastique de Andrew Fleming avec Fairuza Balk, Robin Tunney, Neve Campbell.

Grâce à leurs pouvoirs surnaturels, quatre étudiantes se vengent de leurs camarades d'école qui les ont brimées. Structure narrative bancale passant brusquement de la comédie à l'horreur. Mise en scène passe-partout. Interprétation standard.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Trois étudiantes sont rejetées par leurs camarades qui les traitent de sorcières, même si leurs incantations sont demeurées jusqu'à maintenant sans succès. Grâce aux pouvoirs de la nouvelle venue Sarah, les filles peuvent enfin invoquer les forces maléfiques. Il n'en faut pas plus pour qu'elles se servent de ces pouvoirs surnaturels pour prendre leur revanche sur les autres. Sarah s'attire cependant l'animosité de ses trois amies lorsqu'elle estime que les choses vont trop loin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Commencé sur le schéma d'une gentille comédie de moeurs étudiantes, qui ne se distingue en rien de la pléthore de productions destinées au public adolescent, ce film hybride dérape sans crier gare, dans sa seconde partie, vers le genre horrifique. Pourtant, les développements de l'intrigue ne justifiaient pas a priori un tel choix. Dessinées à gros traits, les héroïnes remplissaient au début leur fonction de stéréotypes, chacune possédant un trait de caractère bien distinctif. Étonnamment, à mi-parcours, les scénaristes ont changé brusquement de ton et ont présenté des personnages n'ayant qu'un vague lien psychologique avec ce qu'ils étaient l'instant d'avant. Cette construction bancale risque ainsi d'amoindrir le faible intérêt que certains auraient pu encore porter à l'ensemble. Seul aspect original pour un film américain grand public, la conclusion possède une connotation curieusement ambiguë et immorale. La mise en scène passe-partout et l'interprétation standard souffrent des faiblesses du scénario.

Texte : Christian Depoorter

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