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Les Voyous de Brooklyn (Deuces Wild)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Scott Kalvert avec Stephen Dorff, Brad Renfro, Fairuza Balk. En 1958, à Brooklyn, le frère du chef d'un gang de rue s'éprend de la soeur d'un membre d'un clan rival qui cherche à dominer le quartier. Scénario chargé et aux airs de déjà vu. Réalisation vigoureuse mais aux effets visuels mal contrôlés. Interprétation compétente.

13 ans + (violence)
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Les Voyous de Brooklyn (Deuces Wild)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Scott Kalvert avec Stephen Dorff, Brad Renfro, Fairuza Balk.

En 1958, à Brooklyn, le frère du chef d'un gang de rue s'éprend de la soeur d'un membre d'un clan rival qui cherche à dominer le quartier. Scénario chargé et aux airs de déjà vu. Réalisation vigoureuse mais aux effets visuels mal contrôlés. Interprétation compétente.

Genre :
Année :
Réalisation :
En 1958, Leon Anthony est le chef des Deuces, un gang qui contrôle un petit quartier de Brooklyn. Il voit d'un mauvais oeil l'idylle qui se noue entre son frère Bobby et Annie, la soeur de Jimmy Pockets, car il sait que ce dernier, un membre du gang des Vipers, a procuré à leur frère Allie la drogue qui l'a tué il y a trois ans. Les choses se gâtent davantage lorsque Marco, le chef des Vipers, sort de prison. Croyant à tort que Leon est responsable de son incarcération, le violent Marco s'engage dans une lutte à finir avec les Deuces, en obtenant l'approbation du gangster Fritzy, qui a la mainmise sur la ville. Entre temps, Annie cherche à s'emparer d'une grosse somme cachée chez un sous-fifre de Marco, pour pouvoir enfin quitter Brooklyn et refaire sa vie avec Bobby dans le sud du pays.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Non mais honnêtement, quelle est la pertinence d'un tel film? Bien qu'inspiré des mémoires du coscénariste Paul Kimatian, le récit ne parvient absolument pas à renouveler un sujet porté maintes fois au grand écran. De plus, le scénario multiplie les enjeux dramatiques, mais ceux-ci sont mal intégrés et inégalement développés, à commencer par une peu convaincante idylle à la WEST SIDE STORY. Par ailleurs, la reconstitution d'époque n'apparaît jamais vraiment crédible, en raison d'un décor entièrement construit en studio qui ne réussit pas à rendre l'atmosphère vibrante et enfiévrée du Brooklyn de la fin des années 1950. Et si la mise en scène de Scott Kalvert (l'inégal THE BASKETBALL DIARIES) ne manque pas de vigueur, il faut déplorer son abus des ralentis ainsi que certains effets de montage gratuits qui créent plus de confusion qu'autre chose. Enfin, les personnages sont tous des clichés ambulants, qui débitent des répliques rarement inspirées. Dans les circonstances, les jeunes interprètes parviennent tout de même à leur conférer une certaines présence.

Texte : Louis-Paul Rioux

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