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Scorchers

É.-U. 1991. Comédie de moeurs de David Beaird avec Leland Crooke, Emily Lloyd, Faye Dunaway. Deux histoires racontées parallèlement, l'une impliquant un couple de jeunes mariés et l'autre une prostituée confrontée à l'épouse d'un de ses clients. Situations théâtrales et anecdotiques. Pittoresque du milieu cajun bien rendu. Personnages savoureux. Photographie soignée. Acteurs de premier ordre.

Général
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Scorchers (Scorchers)

Général Général

É.-U. 1991. Comédie de moeurs de David Beaird avec Leland Crooke, Emily Lloyd, Faye Dunaway.

Deux histoires racontées parallèlement, l'une impliquant un couple de jeunes mariés et l'autre une prostituée confrontée à l'épouse d'un de ses clients. Situations théâtrales et anecdotiques. Pittoresque du milieu cajun bien rendu. Personnages savoureux. Photographie soignée. Acteurs de premier ordre.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Dans un bourg de Louisiane, Jumper rencontre des difficultés le jour du mariage de sa fille Splendid. Sa progéniture refuse obstinément de coucher avec son nouvel époux, traumatisée qu'elle est par le décès de sa mère des suites de sa naissance. Jumper doit faire preuve de beaucoup de patience et de sagesse pour l'amener à la raison. Pendant ce temps-là au Tiger bar, Bear et Howler sont rejoints dans leurs sempiternelles discussions d'ivrognes par Thais, la prostituée du coin. Le trio est interrompu par l'arrivée intempestive de Talbot. Excédée de savoir son mari client de Thais, la jeune femme vient demander des comptes à sa rivale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En adaptant sa propre pièce, David Beaird a sans doute cherché à lui donner une nouvelle dimension, tout en restant fidèle à l'esprit original du texte. Le pittoresque du milieu cajun et le souci esthétique de la photographie n'ont cependant pu empêcher que l'ensemble demeure d'une facture fort théâtrale, d'autant plus que l'action est limitée à un double huis clos. Le continuel va-et-vient entre ces deux lieux se révèle vite un procédé de montage déficient. Déjà dispersée entre deux propos vaguement liés mais aussi anecdotiques que redondants, l'attention du spectateur se dissout un peu plus devant la monotonie de la mise en scène. Des acteurs de premier ordre donnent cependant un ton caricatural savoureux à leurs personnages.

Texte : Christian Depoorter

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