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Close-Up (Nama-ye Nazdik)

Iran. 1990. Drame psychologique de Abbas Kiarostami avec Ali Sabzian, Hassan Frazmand, Abolfazi Ahankhah. Un chômeur se fait passer auprès d'une famille bourgeoise pour un célèbre metteur en scène. Scénario basé sur un fait divers singulier. Réflexion sur la relation entre le cinéma et le réel. Mise en scène contrôlée. Protagonistes jouant leur propre rôle. (sortie en salle: 27 mars 2008)

Général
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Close-Up (Nama-ye Nazdik)

Général Général

Iran. 1990. Drame psychologique de Abbas Kiarostami avec Ali Sabzian, Hassan Frazmand, Abolfazi Ahankhah.

Un chômeur se fait passer auprès d'une famille bourgeoise pour un célèbre metteur en scène. Scénario basé sur un fait divers singulier. Réflexion sur la relation entre le cinéma et le réel. Mise en scène contrôlée. Protagonistes jouant leur propre rôle. (sortie en salle: 27 mars 2008)

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Del Fuego
Ceci est l'histoire vraie d'Ali Sabzian. Ce jeune homme divorcé et sans travail s'est fait passer auprès d'une famille aisée de Téhéran pour le célèbre cinéaste Mohsen Makhmalbaf et a réussi à impliquer celle-ci dans un faux projet cinématographique. Soupçonneux, le mari mène pourtant sa petite enquête et, après avoir découvert la supercherie, traîne le jeune homme en justice. Filmé lors de son véritable procès, le prévenu accepte de jouer son propre rôle dans cette reconstitution des faits, car il veut que l'on comprenne sa souffrance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si les films iraniens ont connu une certaine notoriété dans les festivals internationaux ces dernières années, surtout ceux dans lesquels on a su habilement mêler fiction et réalité, c'est sans doute, entre autres, grâce à CLOSE-UP. Véritable film-étalon de ce genre cinématographique particulier à cette région du monde, il opère un dispositif où le sujet du film devient le film lui-même. Partant d'un fait divers assez singulier, que Kiarostami reconstitue avec les véritables acteurs du drame, dont Mohsen Makhmalbaf (qui réalisera plus tard SALAM CINÉMA et UN INSTANT D'INNOCENCE en s'inspirant très certainement de cette expérience), le cinéaste brode une métaphore sur la quête d'identité et une réflexion sur la place qu'occupe le cinéma dans la société. Cette docufiction prend ensuite toute sa dimension par le tournage d'une partie du véritable procès du protagoniste, dont la naïveté désarmante camoufle une profonde sincérité. Bien que filmée à l'arraché, cette oeuvre témoigne également de la belle maîtrise du metteur en scène.

Texte : Jean Beaulieu

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