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Los Angeles 2013 (Escape From L.A.)

É.-U. 1996. Science-fiction de John Carpenter avec Kurt Russell, Stacy Keach, Steve Buscemi. En 2013, un mercenaire reçoit pour mission du président américain, élu à vie, de récupérer une arme redoutable à Los Angeles, devenue une île-prison depuis un séisme en l'an 2000. Pâle copie d'"Escape From New York". Idées critiques prometteuses faiblement développées. Récit dépourvu de rythme. Réalisation peu inspirée. Interprétation caricaturale.

13 ans + (violence)
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Los Angeles 2013 (Escape From L.A.)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1996. Science-fiction de John Carpenter avec Kurt Russell, Stacy Keach, Steve Buscemi.

En 2013, un mercenaire reçoit pour mission du président américain, élu à vie, de récupérer une arme redoutable à Los Angeles, devenue une île-prison depuis un séisme en l'an 2000. Pâle copie d'"Escape From New York". Idées critiques prometteuses faiblement développées. Récit dépourvu de rythme. Réalisation peu inspirée. Interprétation caricaturale.

En 2013, Snake Plissken, un mercenaire hors-la-loi qui avait réussi à s'évader de New York en 1997, est condamné à vivre à Los Angeles devenue une île-prison depuis le puissant séisme de l'an 2000. Avant son départ, il se voit confier une mission par le président américain, un fasciste puritain élu à vie. Il doit récupérer une valise-détonateur permettant d'annihiler tout le réseau électrique terrestre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La catastrophe la plus dévastatrice de ce film est celle qui a réduit en bouillie le scénario concocté par trois des membres de la production originale, ESCAPE FROM NEW YORK, réalisée en 1981 par John Carpenter, produit par Debra Hill et mettant en vedette Kurt Russell. Depuis une dizaine d'années, la carrière de Carpenter procède toujours en dents de scie, mais cette fois, il a vraiment atteint le fond du baril. ESCAPE FROM L.A. se révèle en effet une pâle copie de son modèle. Dépourvu de rythme, le récit s'enlise dans une enfilade de scènes inutilement longues qui gomme tout le mordant nécessaire à la description d'une telle vision apocalyptique. La faiblesse de l'exécution ne rend guère justice à des idées critiques prometteuses sur le virage très à droite qu'entament présentement les États-Unis. De plus, les effets visuels semblent volontairement kitsch, sans doute pour rappeler ceux de l'original. Les interprètes abondent dans le même sens, misant à fond sur des personnages caricaturaux.

Texte : André Caron

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