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Petit Béguin (Love Jones)

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Theodore Witcher avec Larenz Tate, Nia Long, Isaiah Washington. Deux jeunes artistes hésitent à s'engager dans une relation stable, préoccupés qu'ils sont par leur indépendance et leur carrière. Thème plutôt banal traité avec fraîcheur. Personnages bien définis. Réalisation discrète. Interprétation pleine d'aisance.

Général
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Petit Béguin (Love Jones)

Général Général

É.-U. 1997. Comédie sentimentale de Theodore Witcher avec Larenz Tate, Nia Long, Isaiah Washington.

Deux jeunes artistes hésitent à s'engager dans une relation stable, préoccupés qu'ils sont par leur indépendance et leur carrière. Thème plutôt banal traité avec fraîcheur. Personnages bien définis. Réalisation discrète. Interprétation pleine d'aisance.

Année :
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Réalisation :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Nina Mosley, une jeune photographe de Chicago à la poursuite du succès, vient de rompre avec Marvin. Elle se dit peu encline à s'investir dans une nouvelle relation, mais se laisse quand même séduire par Darius, un aspirant écrivain qui lui a dédié un poème lors d'une lecture publique dans un café. Bien que s'entendant à merveille, chacun souhaite cependant préserver son indépendance et se concentrer sur sa carrière. Au fil du temps, malgré les séparations, l'appel du coeur sera plus fort que la raison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Theodore Witcher signe ici une première mise en scène convaincante, remplie de sincérité et de sensualité. Malgré une trame narrative d'emblée peu originale, centrée sur les hésitations de deux personnes de toute évidence faites l'une pour l'autre, il se dégage en bout de ligne une telle euphorie existentielle qu'on pardonne facilement au film ses petites failles. Simple et linéaire dans sa structure, le scénario progresse de façon séduisante au rythme des différentes musiques utilisées dans l'excellente bande sonore. Même les dialogues sont par moments influencés musicalement, alors qu'ils flottent langoureusement dans un mélange chantant de rap un peu paresseux et de poésie. Le cinéaste opte pour une réalisation discrète, dont se détache toutefois une photographie soignée et fort jolie. L'approche de Witcher laisse ainsi toute la place à une sympathique galerie de personnages, tous dessinés avec une attention et un souci du détail étonnants. L'interprétation pleine d'aisance des comédiens achève d'enrober cette production d'un charme indéniable.

Texte : Alain Dubeau

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