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Trois Rois (Three Kings)

É.-U. 1999. Drame de guerre de David O. Russell avec George Clooney, Mark Wahlberg, Ice Cube. À la fin de la guerre du Golfe, quatre soldats américains partent à la recherche d'or koweitien stocké dans des bunkers irakiens. Vision cynique de l'intervention américaine dans cette guerre. Mise en scène retentissante. Conception visuelle recherchée. Interprétation dans le ton.

13 ans + (violence)
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Trois Rois (Three Kings)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1999. Drame de guerre de David O. Russell avec George Clooney, Mark Wahlberg, Ice Cube.

À la fin de la guerre du Golfe, quatre soldats américains partent à la recherche d'or koweitien stocké dans des bunkers irakiens. Vision cynique de l'intervention américaine dans cette guerre. Mise en scène retentissante. Conception visuelle recherchée. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
À la fin de la guerre du Golfe, des soldats américains découvrent un document qui indique la présence d'or volé koweitien caché dans des bunkers irakiens en plein désert. Profitant du cessez-le-feu, quatre officiers de l'armée américaine partent à la recherche de ce trésor qu'ils souhaitent voler. Au cours de leur aventure parsemée d'embûches, les quatre Américains verront leur existence bouleversée lorsqu'ils croiseront un groupe d'opposants au régime de Saddam Hussein, menacés de mort par la garde républicaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Voilà une oeuvre aux formes, styles et intentions multiples. Entre drame politique, film d'aventure, film de guerre et comédie, THREE KINGS cherche à remettre en question, certes du bout des lèvres, le bien fondé de l'implication américaine dans la guerre du Golfe en particulier et la politique extérieure de ce pays en général. Malheureusement, le happy end transforme ce sujet qui avait le potentiel d'un brûlot percutant en un procès dénué de véritable impact de l'inconséquence des militaires et des médias américains. Le film marque par contre des points grâce à l'étonnante conception visuelle, qui autorise un grand éclatement stylistique. Dans ce même esprit, la mise en scène de David O. Russell est retentissante et secoue constamment le spectateur. Mais après des premières minutes fort prometteuses, la suite se contente de bien peu de chose. Le spectateur se demande alors si la mise en scène n'est pas qu'un simple écran de fumée pour camoufler le manque de substance du scénario. L'interprétation est dans le ton, c'est-à-dire efficace mais sans grande finesse.

Texte : Carlo Mandolini

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