É.-U. 1998. Comédie de Frank Coraci avec Adam Sandler, Kathy Bates, Henry Winkler. Le porteur d'eau d'une équipe de football devient un joueur redoutable en extériorisant sa rage d'éternel souffre-douleur. Humour primaire mais efficace. Réalisation fonctionnelle. Effets spéciaux bien utilisés. Bonne interprétation bien que parfois incontrôlée. (sortie en salle: 15 mars 2007)
Le porteur d'eau d'une équipe de football devient un joueur redoutable en extériorisant sa rage d'éternel souffre-douleur. Humour primaire mais efficace. Réalisation fonctionnelle. Effets spéciaux bien utilisés. Bonne interprétation bien que parfois incontrôlée. (sortie en salle: 15 mars 2007)
Il ne faut pas attendre d'Adam Sandler des oeuvres profondes qui révolutionneront le septième art. Mais pour les spectateurs enclins à un divertissement sans prétention, à l'humour primaire mais suffisamment efficace, ceux-ci pourront trouver leur compte avec The Waterboy, qui reprend un personnage développé par Sandler dans l'émission télévisée Saturday Night Live. Fait plutôt rare dans ce genre de productions, les auteurs se sont efforcés de donner une réelle épaisseur au personnage principal, aux prises avec de sérieux problèmes psychologiques et familiaux, même si ces conflits n'apparaissent pas d'une originalité transcendante. Il faut toutefois s'interroger sur le fait que le film encourage d'une certaine manière les jeunes à recourir à la violence pour régler leurs différends. La mise en scène s'avère fonctionnelle mais utilise à bon escient les effets de «morphing» pour les scènes les plus comiques du film. Sandler parvient à insuffler de l'humanité à son personnage, mais le cabotinage de Kathy Bates, bien que souvent truculent, se révèle gênant par moments.
Texte : Louis-Paul Rioux