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La Ballade de l'amour (Love Serenade)

Aust. 1996. Comédie dramatique de Shirley Barrett avec Miranda Otto, Rebecca Frith, George Shevtsov. Dans une petite ville isolée, une rivalité fait surface entre deux s'urs célibataires vivant ensemble lorsqu'un disc-jockey très populaire loue la maison voisine. Étude de caractères intéressante et amusante. Ton de douce cruauté. Certains passages très réussis. Interprétation un peu forcée.

Général
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La Ballade de l'amour (Love Serenade)

Général Général

Aust. 1996. Comédie dramatique de Shirley Barrett avec Miranda Otto, Rebecca Frith, George Shevtsov.

Dans une petite ville isolée, une rivalité fait surface entre deux s'urs célibataires vivant ensemble lorsqu'un disc-jockey très populaire loue la maison voisine. Étude de caractères intéressante et amusante. Ton de douce cruauté. Certains passages très réussis. Interprétation un peu forcée.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
À Sunray, petit bled perdu de l'arrière-pays australien, deux jeunes s'urs célibataires, Vicki-Ann et Dimity, attendent sans trop y croire le prince charmant. Soudain, leur vie routinière et sans histoire se trouve bouleversée par l'arrivée d'un disc-jockey de Brisbane, Ken Sherry, qui s'installe dans la maison voisine. Dimity et Vicki-Ann tentent tour à tour de le séduire, ce qui met en péril leur belle amitié.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce petit film d'auteur sans prétention, qui s'est vu attribuer la Caméra d'or en 1996 pour la meilleure première oeuvre au Festival de Cannes, offre bien plus qu'une simple comédie sentimentale sur les émois de jeunes provinciales devant un séducteur opportuniste. On sent d'ailleurs pointer l'influence pas si lointaine d'une Jane Campion, celle du film SWEETIE. En effet, non seulement la réalisatrice nous trace une intéressante et amusante étude de caractères, mais un ton de douce cruauté s'insinue sans crier gare au fur et à mesure que l'intrigue se précise, ce qui nous vaut quelques passages fort réussis, notamment dans la présentation des contrastes entre les perceptions et les attitudes du fat animateur de radio et celles des deux jeunes femmes. L'emploi de succès disco des années 1970 confère au film un ton un peu vieillot, tandis que le traitement de l'image n'est pas sans rappeler la texture de BAGDAD CAFÉ. Quelques touches surréalistes qui tournent à vide et le jeu un peu forcé des comédiens atténuent toutefois le mordant de cette comédie glauque.

Texte : Jean Beaulieu

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