Ind. 1998. Drame historique de Deepa Mehta avec Maia Sethna, Nandita Das, Aamir Khan. En 1947 à Lahore, une fillette craint pour la vie de sa gouvernante hindoue lors des événements violents entourant la création du Pakistan. Récit à la fois intimiste et spectaculaire. Quelques simplifications. Réalisation souple et expressive. Belle photographie. Interprétation convaincante.
En 1947 à Lahore, une fillette craint pour la vie de sa gouvernante hindoue lors des événements violents entourant la création du Pakistan. Récit à la fois intimiste et spectaculaire. Quelques simplifications. Réalisation souple et expressive. Belle photographie. Interprétation convaincante.
Après le controversé Fire et avant Water (en préparation), la réalisatrice canadienne d'origine indienne Deepa Mehta poursuit sa trilogie consacrée aux éléments fondamentaux (excluant de toute évidence l'air). Pour aborder le thème de la terre, la réalisatrice a eu la brillante idée d'évoquer la déchirure du territoire indien consécutive à son accession à l'indépendance, provoquant un conflit politico-religieux qui perdure depuis plus de cinquante ans. Ce drame douloureux est raconté à travers les yeux d'une enfant de huit ans, également observatrice étonnée des moeurs amoureuses de ses compatriotes. Le récit bien construit renferme toutefois quelques simplifications, notamment en ce qui a trait à la caractérisation de certains personnages qui n'ont qu'une présence symbolique, en l'occurrence religieuse. La réalisatrice se montre aussi à l'aise lors de scènes intimistes superbement photographiées que dans les séquences de foules en colère, souvent impressionnantes. L'interprétation est convaincante, Nandita Das se révélant même par moments bouleversante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jean-François Morisse - Première
Rares sont les moments où l’on peut voir de si belles images. (...) Sans sermonner, Fothergill montre ce qu’il y aura bientôt à regretter alors que la voix d’Anggun empreinte d’une séduisante sérénité nous accompagne dans ce voyage grandiose. On en ressort convaincu que la préservation de la planète est une bien belle chose.
Laure Noualhat - Libération
(...) c'est léché, impressionnant comme un doc animalier du dimanche après-midi. Sauf que (...) tout ce qui vit sur l'écran est en phase d'extinction (...). Et à peine un mot n'est glissé à ce sujet. (...) L'équipe a obtenu quelques fabuleuses scènes, comme cette ourse polaire sortant de sa tanière flanquée de deux petits (...). Le film peut émouvoir, mais ne sert à rien d'autre.
Bernard Achour - Télé Ciné Obs
Des fleurs qui poussent, des léopards qui coursent des gazelles... Difficile d'échapper à ce qui est devenu le cahier des charges des documentaires animaliers, même si, ici, la beauté profite au maximum de ses moyens de superproduction et de son tournage en haute définition.
Cécile Mury - Télérama
Chaque plan est plus spectaculaire que le précédent, d'une beauté presque irréelle (...). Plus encore que cette série d'extraordinaires cartes postales des lieux encore préservés de notre terre, le film vaut pour son foisonnement d'animaux, de scènes rarement ou jamais vues ainsi à l'écran (...). On peut toutefois regretter que (...) le guide soit un peu encombrant.