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Les Rois du kidnapping (Suicide Kings)

É.-U. 1997. Drame policier de Peter O'Fallon avec Christopher Walken, Sean Patrick Flanery, Jay Mohr. Quatre fils de familles aisées enlèvent un ex-mafioso pour le contraindre à retrouver les ravisseurs de la soeur de l'un d'eux. Polar tortueux reprenant des recettes connues. Certains développements superflus. Réalisation vive et adroite. Interprètes convaincus.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Les Rois du kidnapping (Suicide Kings)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 1997. Drame policier de Peter O'Fallon avec Christopher Walken, Sean Patrick Flanery, Jay Mohr.

Quatre fils de familles aisées enlèvent un ex-mafioso pour le contraindre à retrouver les ravisseurs de la soeur de l'un d'eux. Polar tortueux reprenant des recettes connues. Certains développements superflus. Réalisation vive et adroite. Interprètes convaincus.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Quatre jeunes fils de familles aisées de New York, Avery, Max, Brett et T.K., enlèvent l'ex-mafioso Charlie Barrett. Séquestré et mutilé, ce dernier se voit alors contraint de les aider à découvrir les ravisseurs d'Elise, la soeur d'Avery, qui réclament une rançon de deux millions de dollars. De fait, Charlie apprend rapidement l'identité des truands et charge son homme de main Lono de les retrouver. Mais il en vient également à savoir qu'un de ses jeunes ravisseurs aurait en fait organisé le kidnapping d'Elise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce petit polar indépendant se rajoute à deux listes déjà trop longues. D'abord celle des films récents prenant pour argument dramatique un kidnapping, vrai ou faux (FARGO, A LIFE LESS ORDINARY, PALMETTO, EXCESS BAGGAGE, etc.). Ensuite celle des oeuvres qui tentent de reproduire, rarement avec succès, le ton et la manière Tarantino, cette façon de tempérer par l'humour les situations les plus violentes. Au surplus, la structure de SUICIDE KINGS s'inspire en partie de celle de RESERVOIR DOGS, tandis que les dialogues décalés imitent servilement ceux de PULP FICTION. Mais ce premier film de Peter O'Fallon est loin de posséder la rigueur narrative de ses modèles, certaines scènes se révèlant carrément superflues, alors que les coups de théâtre successifs dans la dernière partie finissent par lasser au lieu de captiver. La mise en scène fait toutefois fréquemment montre de vivacité et d'adresse, la scène initiale de l'enlèvement s'avérant particulièrement stressante. Christopher Walken est égal à lui-même dans un rôle familier pour lui et ses partenaires font preuve de beaucoup de conviction.

Texte : Louis-Paul Rioux

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