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Une Vraie jeune fille

Fr. 1975. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Charlotte Alexandra, Hiram Keller, Rita Meiden. Une adolescente qui passe les vacances d'été avec ses parents à la campagne tente de chasser l'ennui en explorant sa sexualité naissante. Scénario inconsistant prétexte à des scènes hautement provocantes. Images blafardes. Mise en scène quasi inexistante. Interprétation peu convaincante.

18 ans +
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Une Vraie jeune fille (Une Vraie jeune fille)

18 ans + 18 ans +

Fr. 1975. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Charlotte Alexandra, Hiram Keller, Rita Meiden.

Une adolescente qui passe les vacances d'été avec ses parents à la campagne tente de chasser l'ennui en explorant sa sexualité naissante. Scénario inconsistant prétexte à des scènes hautement provocantes. Images blafardes. Mise en scène quasi inexistante. Interprétation peu convaincante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Catherine Breillat
D'après le roman de Catherine Breillat
Photographie :
Musique :
Montage :
À sa sortie de l'internat, la jeune et ingénue Alice Bonnaret vient passer les vacances d'été chez ses parents à la campagne. Devenue une splendide adolescente, elle suscite les regards et la concupiscence de la plupart des villageois. Mais elle s'ennuie ferme dans le giron familial, et les repas avec ses parents se déroulent dans un silence des plus lourds, traduisant un malaise latent. Oscillant entre le monde de l'enfance et celui des adultes, Alice découvre le plaisir que son corps peut lui procurer. Fidèlement, elle transcrit ses pensées et ses expériences dans son journal intime. Puis elle se met à fantasmer sur Jim, un beau jeune homme qui travaille à la scierie du village, en imaginant les divers sévices sexuels qu'il pourrait lui faire subir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de la controversée réalisatrice-romancière Catherine Breillat ne connut pas une réelle sortie car le producteur a fait faillite avant que le film ne soit véritablement distribué. Force est de constater qu'UNE VRAIE JEUNE FILLE annonçait déjà les couleurs de l'oeuvre à venir, notamment par le traitement sans concession d'un des sujets fétiches de la cinéaste, la découverte de la sexualité par une adolescente. En 1975, en France, le porno cohabitait volontiers avec le cinéma commercial et flirtait même avec les films d'auteur. Cela explique peut-être l'audace et la crudité de certaines scènes hautement provocantes illustrant divers comportements sexuels. Toutefois, malgré une griffe personnelle, ce premier effort souffre d'une mise en scène quasi inexistante, d'images blafardes, d'un rythme décousu, d'un scénario sans consistance aux ressorts dramatiques très lâches et d'une interprétation d'ensemble manquant de conviction. De plus, la post-synchronisation des voix laisse grandement à désirer. Bref, il s'agit ici pour Breillat d'un cahier d'exercices très brouillon, qui doit en grande partie sa sortie tardive au parfum de scandale suscité par son film ROMANCE.

Texte : Jean Beaulieu

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