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En souvenir des Titans (Remember the Titans)

É.-U. 2000. Drame sportif de Boaz Yakin avec Denzel Washington, Will Patton, Donald Faison. En 1971, l'entraîneur noir d'une équipe de football interraciale inculque à ses joueurs des valeurs qui font d'eux des champions respectés. Scénario inspiré d'un fait vécu. Sujet un peu dépassé mais tout de même intéressant. Séquences sportives percutantes. Interprétation intense.

Général
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En souvenir des Titans (Remember the Titans)

Général Général

É.-U. 2000. Drame sportif de Boaz Yakin avec Denzel Washington, Will Patton, Donald Faison.

En 1971, l'entraîneur noir d'une équipe de football interraciale inculque à ses joueurs des valeurs qui font d'eux des champions respectés. Scénario inspiré d'un fait vécu. Sujet un peu dépassé mais tout de même intéressant. Séquences sportives percutantes. Interprétation intense.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
En 1971, dans la ville d'Alexandria en Virginie, on intègre de force les élèves de race noire et blanche dans le même high school. Une décision qui a pour effet d'exacerber les tensions raciales déjà existantes dans la communauté, surtout quand il appert que Bill Yoast, l'entraîneur blanc de l'équipe de football, devra oeuvrer sous la supervision de Herman Boone, un Afro-Américain. Les deux hommes apprennent pourtant à se respecter, malgré leurs tempéraments fort différents, si bien que Boone réussit à inculquer à ses joueurs des valeurs qui font d'eux des champions respectés.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le nouveau film de Boaz Yakin (FRESH) jette un regard idéaliste sur une tranche de l'Histoire contemporaine des États-Unis, celle des bouleversements sociaux provoqués par le décloisonnement racial du système d'éducation américain au début des années 1970. Bien qu'exposant une problématique qui n'est plus d'actualité, le récit vécu que raconte le film arrive à émouvoir et à inspirer. C'est que l'écriture et le traitement donnent lieu à plusieurs scènes mémorables qui permettent à Denzel Washington mais aussi, et peut-être même surtout, aux jeunes acteurs de soutien d'exprimer avec une ferveur peu commune la thèse anti-raciste des auteurs. La mise en scène, tantôt fluide, tantôt percutante, communique bien le lyrisme et la passion des échanges entre les personnages qui prennent parfois l'allure de numéros musicaux ou de performances gospel. La même originalité d'exécution se remarque dans les séquences sportives que Yakin tourne de façon impressionniste, pour bien rendre compte de l'émotion des protagonistes. Cela donne lieu à quelques débordements sentimentaux mais l'ensemble demeure honnête et senti.

Texte : Johanne Larue

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