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N'importe où sauf ici (Anywhere But Here)

É.-U. 1999. Drame psychologique de Wayne Wang avec Natalie Portman, Susan Sarandon, Eileen Ryan. Les difficultés d'adaptation d'une adolescente du Wisconsin, obligée d'aller vivre à Beverly Hills avec sa mère exubérante, qui caresse des rêves de gloire. Traitement honnête et sensible. Réalisation attentive et sobre. Jeu touchant des deux vedettes

Général
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N'importe où sauf ici (Anywhere But Here)

Général Général

É.-U. 1999. Drame psychologique de Wayne Wang avec Natalie Portman, Susan Sarandon, Eileen Ryan.

Les difficultés d'adaptation d'une adolescente du Wisconsin, obligée d'aller vivre à Beverly Hills avec sa mère exubérante, qui caresse des rêves de gloire. Traitement honnête et sensible. Réalisation attentive et sobre. Jeu touchant des deux vedettes

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Ann August, 14 ans, quitte malgré elle le Wisconsin où elle a grandi. Sa mère, l'exubérante et dissipée Adèle, a décidé de l'entraîner à Beverly Hills en Californie, loin de cette vie rurale sans avenir qui a fait fuir le père d'Ann il y a dix ans. L'adolescente est furieuse contre sa mère qui l'a extirpée de force de son milieu douillet. Les rêves de gloire d'Adèle se dissipent cependant dès qu'elles arrivent à Los Angeles. Leur quotidien s'avère des plus difficiles, mais au bout de trois ans, Ann finit par apprécier les efforts de sa mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce que l'on pourrait qualifier à prime abord de mélodrame lacrymogène (une adolescente furieuse contre sa mère apprend à l'aimer tendrement et vice-versa) acquiert en cours de route ses lettres de noblesse. Cette réussite s'explique surtout par le traitement honnête et sensible du sujet. Le réalisateur Wayne Wang n'a pas recours aux sentiments exacerbés qui caractérisent le mélodrame (mis à part quelques chansons un tantinet sirupeuses), mais laisse plutôt les situations suivre leur propre développement dramatique, même si les scénaristes utilisent parfois des procédés narratifs convenus. La réalisation demeure attentive et sobre, sans esbroufe, évitant les effets clinquants et artificiels généralement associés à Beverly Hills. Wang se concentre, avec raison, sur la performance exceptionnelle de ses deux vedettes, qui s'investissent totalement dans cette relation mère-fille. Natalie Portman fait preuve d'une maturité déconcertante qui sied bien à son personnage plus terre-à-terre que celui de Susan Sarandon qui, sous des apparences excentriques, cache une détresse touchante.

Texte : André Caron

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