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La Faute à Voltaire

Fr. 2000. Drame social de Abdellatif Kechiche avec Sami Bouajila, Élodie Bouchez, Bruno Lochet. Après une tentative de mariage ratée, un Tunisien entré illégalement en France fréquente une Parisienne instable sur le plan psychologique. Mélange de critique sociale et de bons sentiments. Traitement sympathique et chaleureux. Quelques longueurs. Réalisation sans apprêt. Interprétation vivante.

13 ans +
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La Faute à Voltaire (La Faute à Voltaire)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2000. Drame social de Abdellatif Kechiche avec Sami Bouajila, Élodie Bouchez, Bruno Lochet.

Après une tentative de mariage ratée, un Tunisien entré illégalement en France fréquente une Parisienne instable sur le plan psychologique. Mélange de critique sociale et de bons sentiments. Traitement sympathique et chaleureux. Quelques longueurs. Réalisation sans apprêt. Interprétation vivante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
Tunisien entré illégalement en France, Jallel se fait passer pour un réfugié politique algérien auprès des autorités, qui lui accordent un permis de séjour de trois mois. Vivant de métiers clandestins et habitant un foyer d'accueil à Paris, il s'éprend bientôt de Nassera, une serveuse de café. Un mariage de convenance est organisé avec elle, mais Jallel est trahi par Nassera, qui s'enfuit juste avant la cérémonie. Démoli par cette mésaventure, il est conduit dans un hôpital psychiatrique par son ami Franck, qui lui fournit une pièce d'identité. Il y rencontre Lucie, une pensionnaire nymphomane qui s'intéresse à lui. Avec l'aide de ses amis, Jallel se remet peu à peu de ses déboires, mais hésite à nouer une relation avec Lucie, dont le comportement déviant l'inquiète.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Acteur d'origine tunisienne reconnu en France (LE THÉ À LA MENTHE, LES INNOCENTS), Abdellatif Kechiche aborde ici la réalisation d'un premier long métrage de fiction. Pour ce faire, il dépeint la situation d'un jeune immigrant nord-africain qui doit composer avec l'adversité des autorités, les mauvais conseils d'«amis», ainsi que toutes les petites et grandes contraintes de la vie d'un sans-papiers. L'ensemble se révèle sympathique, même si l'impact social recherché se trouve atténué par les péripéties amoureuses du héros, qui traînent en longueur, et par la présence envahissante du personnage de Lucie dans la seconde partie. De plus, le propos se trouve trop souvent noyé sous une pluie de bons sentiments. La réalisation sans apprêt bénéficie tout de même d'une caméra souple, maintenue à la hauteur des acteurs. D'ailleurs, la plus grande qualité de ce film réside dans l'habile direction des comédiens, tous excellents, qui savent insuffler un accent de vérité et un vent de chaleur humaine. Sami Bouajila (BYE-BYE, DRÔLE DE FÉLIX) cadre parfaitement dans le rôle principal, tandis qu'Élodie Bouchez, à la limite du supportable, défend avec aplomb et beaucoup de présence un personnage ingrat de jeune femme très instable.

Texte : Jean Beaulieu

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