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Le Siège (The Siege)

É.-U. 1998. Drame politique de Edward Zwick avec Denzel Washington, Annette Bening, Bruce Willis. À New York, un agent du FBI lutte contre des terroristes arabes alors que l'armée occupe le district de Brooklyn. Scénario fondé sur l'extrapolation de données politiques actuelles. Raccourcis démagogiques. Réalisation assurée. Jeu imposant de D. Washington.

13 ans + (violence)
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Le Siège (The Siege)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1998. Drame politique de Edward Zwick avec Denzel Washington, Annette Bening, Bruce Willis.

À New York, un agent du FBI lutte contre des terroristes arabes alors que l'armée occupe le district de Brooklyn. Scénario fondé sur l'extrapolation de données politiques actuelles. Raccourcis démagogiques. Réalisation assurée. Jeu imposant de D. Washington.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Le chef d'intervention tactique du FBI Anthony Hubbard recherche activement plusieurs cellules de terroristes arabes, responsables d'attentats meurtriers à New York. Les attaques se multiplient, mais l'enquête de Hubbard et son équipe est sur le point d'aboutir. Néanmoins, le président américain déclare la loi martiale. L'armée occupe alors le district de Brooklyn, sous les ordres de l'implaccable général Devereaux qui séquestre avec acharnement toute la communauté arabe habitant le territoire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur Edward Zwick aborde souvent des sujets qui privilégient un patriotisme nuancé mais clairement assumé, comme en font foi Glory et Courage Under Fire. Ici, avec l'aide de ses scénaristes, il se base sur les attentats survenus à Oklahoma City et au World Trade Center pour échafauder une extrapolation plausible des données politiques actuelles, où l'intervention de l'armée prend des allures de cauchemar urbain. La situation ainsi créée entraîne un récit complexe qui illustre bien la diversité ethnique et culturelle de la société américaine, mais qui n'évite pas certains raccourcis démagogiques, surtout dans le dernier tiers du film. Cependant, Zwick semble conscient des limites de son propos et il résiste à la tentation de la surenchère. Il ne verse pas dans l'action à outrance et trouve des stratagèmes ingénieux pour contourner les explosions démesurées que l'on retrouve dans les produits hollywoodiens standards. Sa réalisation assurée est soutenue par un montage souple et une musique prenante. Denzel Washington domine l'interprétation par son jeu imposant.

Texte : André Caron

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