(...) JOYEUX CALVAIRE est avant tout une fiction, pas un documentaire. Mais cette fiction s'inscrit dans un réel avec une telle force qu'il s'en dégage un accent de vécu et de vérité. (...) Arcand a su aussi éviter le piège du misérabilisme. Ses personnages respirent la noblesse et la gignité.

There is little narrative movement on display. Arcand occasionally shows flashes of his old self when he pokes fun at - and captures perfectly - the idiosyncrasies of life on both sides of the economic divide, but the vintage social satire is in short supply this time around.

Arcand signe un film absolument unique et étonnant, drôle et bouleversant; un film qui a la beauté étrange d'un collage fait d'objets abandonnés. Mais surtout qui se promène constamment sur le fil du rasoir; quelque part entre la lucidité et le délire, l'envie de survivre et de mourir.

Le ton est vivant, simple, coloré, et puis, c'est très drôle. Gaston Lepage et Benoit brière y campent de savoureuses personnalités!

Malgré son sujet, JOYEUX CALVAIRE ne se morphond pas dans la déprime et la souffrance. Arcand a plutôt choisi l'émotion dans le respect, sans nécessairement succomber à la tentation du misérabilisme. De ses personnages, (...) il se dégage un souffle de noblesse qui vous habitera longtemps après la fin de la projection.