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Par amour pour elle (When a Man Loves a Woman)

É.-U. 1994. Drame psychologique de Luis Mandoki avec Meg Ryan, Andy Garcia, Lauren Tom. Après avoir suivi avec succès une cure de désintoxication, une mère de famille pose un regard neuf sur sa vie. Sujet traité de façon mélodramatique. Quelques éléments psychologiques valables. Savoir-faire technique dénué de style. Jeu sincère des interprètes.

Général
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Par amour pour elle (When a Man Loves a Woman)

Général Général

É.-U. 1994. Drame psychologique de Luis Mandoki avec Meg Ryan, Andy Garcia, Lauren Tom.

Après avoir suivi avec succès une cure de désintoxication, une mère de famille pose un regard neuf sur sa vie. Sujet traité de façon mélodramatique. Quelques éléments psychologiques valables. Savoir-faire technique dénué de style. Jeu sincère des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Interprètes :
Alice Green semble avoir tout pour être heureuse: Michael, un mari aimant, deux adorables fillettes et un train de vie aisé. Pourtant la jeune femme souffre d'alcoolisme. Compréhensif et patient, Michael endure les frasques de son épouse sans broncher. Mais un soir d'ivresse, celle-ci frappe un des enfants et se blesse en tombant dans la salle de bain. Ces deux incidents la convainquent enfin de suivre une cure de désintoxication qui se révèle un succès. Dans les semaines qui suivent, la jeune mère est amenée à poser un regard neuf sur sa vie et sa relation avec Michael dont le comportement protecteur l'irrite. Celui-ci prend plutôt mal les reproches que lui adresse Alice, provoquant ainsi une crise conjugale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans sa forme et son écriture, cette production ressemble à un téléfilm standard, ce qui ne surprend qu'à moitié,, puisque le sujet est de ceux que prise justement le petit écran. Entre les envolées mélodramatiques et les scènes domestiques à l'humour trop mignon, l'auteur tente bien parfois de cerner sérieusement la psychologie des personnages. Malheureusement, ses efforts intermittents ne font pas oublier les clichés et les recettes un peu trop faciles que contient le scénario. Le "happy end" forcé démontre bien que Luis Mandoki est prêt à sacrifier l'authenticité psychologique au profit du divertissement. Mis en scène avec un savoir-faire technique dénué de style, le film bénéficie, à tout le moins, du jeu sincère de bons interprètes.

Texte : Martin Girard

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