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Lolita

É.-U. 1997. Drame psychologique de Adrian Lyne avec Jeremy Irons, Dominique Swain, Melanie Griffith. Un professeur d'âge mûr entretient une relation trouble avec une nymphette dont il a épousé la mère. Adaptation un peu fade du roman de Vladimir Nabokov. Traitement soigné mais sans relief. Interprétation bien sentie de J. Irons.

16 ans +
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Lolita (Lolita)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 1997. Drame psychologique de Adrian Lyne avec Jeremy Irons, Dominique Swain, Melanie Griffith.

Un professeur d'âge mûr entretient une relation trouble avec une nymphette dont il a épousé la mère. Adaptation un peu fade du roman de Vladimir Nabokov. Traitement soigné mais sans relief. Interprétation bien sentie de J. Irons.

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Lion's Gate
Humbert loue une chambre chez la veuve Charlotte Haze qui vit avec sa fille adolescente, Lolita. L'homme d'âge mûr a le coup de foudre pour cette jeune fille précoce, tandis que Charlotte s'éprend de lui. Humbert décide donc d'épouser la mère afin de rester près de la fille. Après que Charlotte a péri dans un accident, Humbert donne libre cours à son désir pour la gamine, qui accepte ses avances. Mais leur idylle semble bientôt menacée par la présence d'un mystérieux personnage qui les suit partout et avec qui Lolita finit par s'enfuir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman controversé de Vladimir Nabokov a déjà été porté à l'écran en 1962 par Stanley Kubrick et c'est Nabokov lui-même qui en avait signé l'adaptation. Sans posséder l'audace du roman, le film de Kubrick n'en demeure pas moins encore aujourd'hui une superbe comédie de moeurs, à la fois subtile et mordante. En s'attaquant au même sujet, Adrian Lyne (Flashdance, Nine and a Half Weeks, FATAL ATTRACTION) s'est éloigné du courant satirique de l'oeuvre originale pour se concentrer sur l'aspect sentimental. Il a réalisé une oeuvre timide, qui aborde son sujet dans un style académique d'une joliesse aseptisée. Il en résulte un film plutôt fade qui se déroule à un rythme empesé. Malgré le sérieux évident avec lequel Lyne a voulu aborder son sujet, le cinéaste ne parvient pas vraiment à en extraire une analyse psychologique convaincante. La réalisation est très soignée, mais elle manque de relief. Jeremy Irons porte le film sur ses épaules avec un jeu bien senti qui aurait mérité de servir un meilleur film.

Texte : Martin Girard

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