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Pédale douce

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Gabriel Aghion avec Patrick Timsit, Fanny Ardant, Richard Berry. Une restauratrice qui a accepté de se faire passer pour l'épouse d'un homme d'affaires homosexuel s'éprend d'un client homophobe de ce dernier. Variations sur des thèmes connus. Vaudeville facile basé sur le quiproquo. Verve des dialogues. Mise en scène pas toujours bien agencée. Air décontracté des interprètes.

13 ans + (langage vulgaire)
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Pédale douce (Pédale douce)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

Fr. 1996. Comédie de moeurs de Gabriel Aghion avec Patrick Timsit, Fanny Ardant, Richard Berry.

Une restauratrice qui a accepté de se faire passer pour l'épouse d'un homme d'affaires homosexuel s'éprend d'un client homophobe de ce dernier. Variations sur des thèmes connus. Vaudeville facile basé sur le quiproquo. Verve des dialogues. Mise en scène pas toujours bien agencée. Air décontracté des interprètes.

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Malofilm
Récompenses
À la tête d'une agence de pub durant la journée, Adrien fréquente la nuit le restaurant "gay" de son amie Éva. Étant invité à dîner chez Alexandre, un client banquier, l'homosexuel demande alors à Éva de se faire passer pour son épouse. Mais voilà que la restauratrice et le banquier s'éprennent l'un de l'autre. Les complications ne s'arrêtent pas là. Car si Adrien devient jaloux des tourtereaux, Alexandre, pour sa part, n'en est pas à un choc près lorsqu'il découvre le milieu "gay" de sa maîtresse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Si les thèmes survolés dans ce film possèdent un fond de réelle gravité, il règne cependant sur l'ensemble un agréable climat de légèreté, voire d'inconscience des véritables problèmes auxquels font face les protagonistes. Comédie oblige, des sujets comme la solitude, le sida, la fidélité du couple, les relations homosexuels/hétérosexuels, etc. pour intéressants qu'ils soient, sont souvent évacués au profit d'un vaudeville facile fondé sur des quiproquos qui arrachent seulement de temps à autre un sourire. C'est dommage, car dans un genre aussi fréquenté et faussement décontracté que les comédies basées sur la caricature du milieu "gay", cet essai a au moins le mérite de ne pas passer par quatre chemins dans ses dialogues. Ceci dit, même si la mise en scène se révèle assez moyenne et l'agencement des péripéties parfois bancal, l'air décontracté de l'équipe d'interprètes finit par gagner la sympathie du spectateur amateur d'humour à la française.

Texte : Christian Depoorter

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