Go to main content
3

Happiness

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Todd Solondz avec Jane Adams, Dylan Baker, Philip Seymour Hoffman. Trois soeurs et leur entourage vivent de cruelles désillusions dans leur recherche mal avisée du bonheur. Oeuvre féroce et cynique. Grande acuité d'observation de moeurs. Trait vif, acéré et sans compromis sentimentaux. Interprétation sans faille.

16 ans +
3

Happiness (Happiness)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Todd Solondz avec Jane Adams, Dylan Baker, Philip Seymour Hoffman.

Trois soeurs et leur entourage vivent de cruelles désillusions dans leur recherche mal avisée du bonheur. Oeuvre féroce et cynique. Grande acuité d'observation de moeurs. Trait vif, acéré et sans compromis sentimentaux. Interprétation sans faille.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Behaviour
Helen est la plus belle et la plus prospère des trois soeurs Jordan. Son succès en tant que romancière fait l'envie de son entourage. Et sa beauté nourrit les fantasmes sexuels de son voisin Allen, qui assouvit ses désirs au moyen d'appels téléphoniques obscènes. Tout le contraire de sa soeur, Joy mène une vie plutôt terne semée d'échecs sur le plan sentimental. Enfin, il y a Trish, la femme au foyer, l'épouse modèle et pleine d'entrain. Elle est mariée avec Bill, un psychiatre secrètement pédophile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Todd Solondz, qui s'est fait remarquer avec l'original mais inégal WELCOME TO THE DOLLHOUSE, signe avec HAPPINESS une oeuvre féroce et cynique sur le thème de la confusion des valeurs morales à l'aube de l'an 2000. Le film s'amuse à débusquer les secrets troublants et les névroses qui craquellent petit à petit le vernis de la respectabilité de gens de la classe moyenne. Vers la fin, les petites fentes se transforment en crevasses qui menacent d'engloutir ces personnages qui cherchent le bonheur aux mauvais endroits, en particulier dans une sexualité déviante. L'auteur fait preuve d'une grande acuité d'observation, tant sur le plan de l'étude de moeurs qu'au niveau de la psychologie. Le trait est vif, acéré, sec et sans compromis sentimentaux. De fait, certains spectateurs risquent de trouver le spectacle cruel dans sa façon de disséquer sans anesthésie les travers moraux et le vide existentiel de ses personnages. La force du film réside en bonne partie dans les dialogues, nombreux mais savoureux, et dans la qualité d'une interprétation qui s'avère sans faille.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3