La Fin d'une liaison (The End of the Affair)

Name: Fin d'une liaison, La
Director: Neil Jordan
Genre: Drame sentimental
Duration: 109 min.

G.-B. 1999. Drame sentimental de Neil Jordan avec Ralph Fiennes, Julianne Moore, Stephen Rea. En 1946 à Londres, un écrivain cherche à connaître les raisons qui ont poussé sa maîtresse à rompre avec lui deux ans plus tôt. Adaptation sensible et intelligente du roman de Graham Greene. Époque finement reconstituée. Réalisation maîtrisée. Interprétation vibrante.

La Fin d'une liaison (The End of the Affair)

13 ans + (érotisme)

G.-B. 1999. Drame sentimental de Neil Jordan avec Ralph Fiennes, Julianne Moore, Stephen Rea.

En 1946 à Londres, un écrivain cherche à connaître les raisons qui ont poussé sa maîtresse à rompre avec lui deux ans plus tôt. Adaptation sensible et intelligente du roman de Graham Greene. Époque finement reconstituée. Réalisation maîtrisée. Interprétation vibrante.

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Genre :

Drame sentimental

Année :

1999

Durée :

109 min.

Réalisation :

Neil Jordan

Pays :

Grande-Bretagne

Distributeur :

Columbia

Interprètes :

Ralph Fiennes
Julianne Moore
Stephen Rea

Londres, 1939. Invité chez le haut fonctionnaire Henry Miles, l'écrivain Maurice Bendrix fait la connaissance de Sarah, l'épouse de son hôte. Celle-ci tombe aussitôt amoureuse du romancier, qui devient son amant. Mais en 1944, au plus fort des bombardements allemands, Sarah décide de mettre abruptement fin à leur liaison. Deux ans plus tard, Bendrix rencontre Henry qui lui confie ses craintes d'être trompé par Sarah. Aigri et jaloux, l'écrivain engage alors un détective privé pour enquêter sur son ancienne maîtresse et découvrir pourquoi elle a rompu avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour faire suite à son décevant IN DREAMS, le talentueux Neil Jordan revient en force avec cette adaptation sensible et intelligente du roman de Graham Greene. Largement autobiographique, ce récit écrit en 1951 a déjà été porté à l'écran en 1954 par Edward Dmytryk, dans un traitement privilégiant l'austérité. Pour sa part, Jordan se permet une reconstitution d'époque fine, soignée et même souvent luxueuse, qui sert d'écrin à cette évocation d'un amour passionné et fortement érotisé, dans lequel le sacré intervient de façon puissante et troublante. Des moments cruciaux, en particulier la saisissante séquence du bombardement, sont montrés deux fois mais selon des points de vue différents, contribuant ainsi à en décupler la force émotive. Et si dans la dernière partie on risque à tout moment de sombrer dans le mélo, la subtilité du traitement permet d'éviter de justesse cet écueil. Assurée et fluide, la réalisation témoigne d'une belle maîtrise de l'art cinématographique. En outre, Jordan peut compter sur des interprètes chevronnés qui livrent de vibrantes performances.

Texte : Louis-Paul Rioux

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