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J'en suis!

Can. 1997. Comédie de moeurs de Claude Fournier avec Roy Dupuis, Patrick Huard, Albert Millaire. Un jeune architecte se fait passer pour homosexuel auprès d'un employeur gay. Comédie racoleuse et vulgaire. Scénario de vaudeville platement illustré. Réalisation clinquante. Montage dépourvu de rythme. Personnages caricaturés à l'extrême. Jeu fade de R. Dupuis.

13 ans + (érotisme)
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J'en suis! (J'en suis!)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 1997. Comédie de moeurs de Claude Fournier avec Roy Dupuis, Patrick Huard, Albert Millaire.

Un jeune architecte se fait passer pour homosexuel auprès d'un employeur gay. Comédie racoleuse et vulgaire. Scénario de vaudeville platement illustré. Réalisation clinquante. Montage dépourvu de rythme. Personnages caricaturés à l'extrême. Jeu fade de R. Dupuis.

Jeune architecte cultivé mais sans le sou, Dominique Samson ne parvient pas à se décrocher un contrat, au grand désarroi de sa femme. Cependant, un riche antiquaire, gay et sexagénaire, reconnaît ses talents et l'engage comme assistant personnel. S'il veut conserver son emploi, Dominique doit toutefois se faire passer pour un homosexuel. Son comportement excentrique ne tarde pas à lui attirer des ennuis dans son entourage et auprès de son épouse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la veine actuelle des films d'homosexuels ou de travestis, J'EN SUIS! fait bien piètre figure. Claude Fournier n'a jamais fait dans la dentelle, mais une absence aussi flagrante de subtilité et d'originalité est tout simplement consternante. Cette comédie racoleuse et étrangement homophobe développe une intrigue de vaudeville pour théâtre d'été, dans laquelle tous les personnages sont des caricatures boursouflées. Personne n'échappe à la vulgarité galopante et à la moralité douteuse de cet exercice dans le mauvais goût, qui se contente de régurgiter tous les clichés connus. Ce scénario éculé de «sitcom» se révèle de surcroît platement illustré par une réalisation clinquante et télévisuelle. Le montage manque singulièrement de rythme et la musique, trop appuyée, accentue le caractère excessif de l'ensemble. Dans ce contexte de surenchère où les comédiens semblent se délecter, Roy Dupuis (SCREAMERS) s'avère bien fade, peu importe qu'il incarne un macho hétérosexuel ou un gay superficiel.

Texte : André Caron

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