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The Law of Enclosures

Can. 2000. Drame psychologique de John Greyson avec Sarah Polley, Brendan Fletcher, Diane Ladd. Dans une ville, à une même époque, les tribulations d'un jeune couple et d'un autre d'âge mûr qui sont en fait le même. Exercice de style narratif plutôt stérile sur le plan de l'émotion. Scénario reposant trop sur les non-dit et sur un symbolisme creux. Ambiance morose. Comédiens talentueux et sincères.

Général
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The Law of Enclosures (The Law of Enclosures)

Général Général

Can. 2000. Drame psychologique de John Greyson avec Sarah Polley, Brendan Fletcher, Diane Ladd.

Dans une ville, à une même époque, les tribulations d'un jeune couple et d'un autre d'âge mûr qui sont en fait le même. Exercice de style narratif plutôt stérile sur le plan de l'émotion. Scénario reposant trop sur les non-dit et sur un symbolisme creux. Ambiance morose. Comédiens talentueux et sincères.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
En 1991, toute la population de Sarnia suit en direct la Guerre du Golfe à la télévision. Dans la grisaille de cette ville industrielle, la jeune caissière de supermarché Beatrice devient la petite amie de Henry, un garçon affligé d'une tumeur au cerveau. Sachant que les jours du jeune homme sont comptés, les deux amoureux s'emploient à profiter au maximum des moments où ils sont ensemble. Or, à la suite d'une opération, Henry retrouve la santé et devient l'époux de Beatrice. Mais leur amour n'est plus comme avant. A la même époque, dans la même ville, le couple d'âge mur formé par Bea et Hank traverse lui aussi une crise. Par divers indices, on comprend progressivement que ceux-ci représentent Beatrice et Henry à l'automne de leur vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur torontois de Zero Patience, Lilies et Uncut s'attaque pour la première fois à un long métrage où il n'est pas question de relations homosexuelles. Le cinéaste a puisé son sujet dans un roman américain qu'il adapte à l'écran avec beaucoup d'application. Le résultat n'en demeure pas moins décevant. Le film raconte en parallèle, mais dans un même espace-temps, le début et la fin de la vie d'un couple. Cette confrontation de deux époques charnières dans une relation amoureuse ne produit ni l'émotion, ni la profondeur psychologique attendues. Au contraire, l'exercice apparaît plutôt stérile, étouffé qu'il est par un traitement qui repose trop sur les non-dit et sur un symbolisme plus prétentieux qu'éloquent. Il en résulte un film qui distille un certain ennui, à l'image de la morosité du climat dans lequel baigne ce drame qui prend bien son temps pour aboutir nulle part. Des interprètes de talent se prêtent au jeu avec une sincérité palpable, mais sans parvenir pour autant à nous intéresser vraiment au sort de leurs personnages.

Texte : Martin Girard

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