É.-U. 1999. Chronique de Lasse Hallstrom avec Tobey Maguire, Charlize Theron, Michael Caine. En 1943, un garçon qui a passé sa vie dans un orphelinat tombe amoureux d'une jeune femme dont le conjoint est à la guerre. Transposition efficace d'un roman de John Irving. Effets mélodramatiques bien dosés. Belle photographie. Interprétation impeccable.
En 1943, un garçon qui a passé sa vie dans un orphelinat tombe amoureux d'une jeune femme dont le conjoint est à la guerre. Transposition efficace d'un roman de John Irving. Effets mélodramatiques bien dosés. Belle photographie. Interprétation impeccable.
Un habitué des récits proches de la fable et à saveur initiatique, avec des films comme MY LIFE AS A DOG et WHAT'S EATING GILBERT GRAPE?, le Suédois Lasse Hallstrom récidive avec cette adaptation d'un best-seller de John Irving, qui signe d'ailleurs le scénario, une première pour lui. L'univers du romancier rejoint sans effort la sensibilité du réalisateur. Le scénario s'avère simple et efficace, mais curieusement peu représentatif de la folie habituelle des histoires d'Irving. On y trouve quand même l'évocation d'un conflit moral face à l'avortement et la peinture d'un père incestueux presque noble, ce qui n'est pas rien. Les ressorts mélodramatiques du récit sont bien dosés et donnent lieu à des passages d'une belle émotion. Le cinéaste offre une réalisation sobre, dont la photographie exploite habilement la palette de couleurs pittoresques des paysages du Maine. L'interprétation impeccable des comédiens est dominée par Tobey Maguire et Michael Caine.
Texte : Alain Dubeau
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Traitement léger d’enjeux sociaux délicats. Survol trop rapide du contexte historique. Mise en scène adéquate. Deuxième partie un peu mélodramatique et superficielle. Musique parfois trop appuyée. Séquences à l’orphelinat touchantes et émouvantes. Interprètes de talent. M. Caine délicieux.
J'attribue à ce film la Cote