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Au revoir mon amour (Goodbye Lover)

É.-U. 1998. Comédie policière de Roland Joffé avec Patricia Arquette, Dermot Mulroney, Ellen DeGeneres. Des époux et des amants multiplient les complots meurtriers et les trahisons dans le but de s'enrichir les uns aux dépens des autres. Scénario controuvé et artificiel. Humour sarcastique. Technique léchée. Interprètes jouant dans le ton voulu.

16 ans +
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Au revoir mon amour (Goodbye Lover)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 1998. Comédie policière de Roland Joffé avec Patricia Arquette, Dermot Mulroney, Ellen DeGeneres.

Des époux et des amants multiplient les complots meurtriers et les trahisons dans le but de s'enrichir les uns aux dépens des autres. Scénario controuvé et artificiel. Humour sarcastique. Technique léchée. Interprètes jouant dans le ton voulu.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Sandra et Ben sont amants. Il se trouve cependant que Sandra est mariée avec Jake, le frère cadet de Ben. En réalité, Sandra et Jake sont de mèche pour assassiner Ben et empocher le montant de son assurance-vie. Mais une fois le coup perpétré, le couple apprend que Ben venait d'épouser sa collègue de travail Peggy, à qui l'argent revient. Sandra ne se laisse pas abattre et complote le meurtre de Peggy. C'est alors qu'elle découvre que celle-ci est la maîtresse de Jake... Arrive alors dans le paysage la très cynique détective Rita Pompano.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans les années 1980, Roland Joffé s'est bâti une réputation de cinéaste sérieux avec des oeuvres imposantes comme THE KILLING FIELDS et THE MISSION. Mais depuis quelques années, le réalisateur éprouve certaines difficultés à relancer sa carrière. Ce n'est malheureusement pas avec GOODBYE LOVER qu'il y parviendra. Ce scénario controuvé et artificiel au possible se situe à peu près au niveau moyen des thrillers érotiques qui sortent chaque semaine directement en vidéo. Mais le traitement luxueux que lui procure la mise en scène de Joffé donne au matériel un semblant de classe. Le film a le mérite de ne pas se prendre au sérieux et d'y aller à fond de train dans l'humour sarcastique. Dès que l'intrigue montre le plus petit signe d'essoufflement, les scénaristes s'empressent d'introduire un rebondissement, si fabriqué soit-il. L'intérêt du spectateur est donc entretenu de façon un peu artificielle, comme un mourant branché sur un respirateur. Techniquement, le film est extrêmement léché et les interprètes jouent dans le ton voulu, c'est-à-dire avec le maximum d'impudence.

Texte : Martin Girard

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