É.-U. 1994. Drame d'horreur de Wes Craven avec Heather Langenkamp, Robert Englund, Miko Hughes. Une vedette de films d'horreur est tourmentée par des visions montrant le spectre meurtrier qu'elle affrontait au cinéma. Enfilade routinière de scènes de terreur. Développements laborieux et artificiels. Technique habile. Interprétation honnête.
Une vedette de films d'horreur est tourmentée par des visions montrant le spectre meurtrier qu'elle affrontait au cinéma. Enfilade routinière de scènes de terreur. Développements laborieux et artificiels. Technique habile. Interprétation honnête.
Dans ce septième épisode de la série NIGHTMARE ON ELM STREET, Wes Craven s'amuse à brouiller les pistes en confondant cauchemar, cinéma et réalité. Il pousse même la coquetterie jusqu'à se mettre lui-même en scène et à citer son oeuvre. Le système autoréférentiel sur lequel repose son scénario n'est pas sans rappeler celui à la base de THE LAST ACTION HERO. Malheureusement, au-delà de cette idée qui n'est au fond qu'un gadget narratif, ce nouveau NIGHTMARE se démarque à peine des autres en tombant rapidement dans l'enfilade routinière de scènes de terreur qui se terminent invariablement par l'éveil de l'héroïne en sueurs. Bien que laborieux et artificiel, l'ensemble demeure néanmoins habile sur le plan technique. L'interprétation est honnête sans plus.
Texte : Martin Girard